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La reconnaissance faciale au cœur du procès fictif de la Ligue des droits humains

 
 

La Ligue des droits humains (LDH), en collaboration avec Bruxelles Laïque, présentera la 5e édition de son procès fictif baptisé "On vous voit", les lundi 14 et mardi 15 octobre au Théâtre national Wallonie-Bruxelles, dans le cadre du Festival des Libertés.

Ce procès fictif, écrit et mis en scène par Sophie Delacollette, propose au public de s'interroger sur les risques liés à l'autorisation de la reconnaissance faciale dans l'espace public. "On y questionnera aussi la nécessité de ces technologies de surveillance au regard des risques qu'elles font peser sur nos droits et libertés fondamentales, comme le droit à la vie privée et ou celui de protester", indique la LDH dans un communiqué.

Avec ce procès, le public sera plongé en 2026, alors qu'une loi sur la reconnaissance faciale vient d'entrer en vigueur en Belgique. Il suivra le parcours de trois personnes devant la Cour constitutionnelle, avec une question centrale: "Faut-il permettre - ou non - aux autorités d'utiliser la reconnaissance faciale lors de situations exceptionnelles, comme une menace terroriste ou des faits de criminalité grave?".

Comme les années précédentes, l'objectif du procès fictif est également d'emmener le public à l'intérieur de la machine judiciaire, et plus particulièrement cette année, de la Cour constitutionnelle, chargée de veiller au respect de plusieurs articles de la Constitution et de protéger les libertés fondamentales.

L'expérience se veut immersive: ce sont les spectateurs qui décideront de l'issue de ce procès fictif.

Les deux représentations sont gratuites, mais il faut s'inscrire sur le site internet du festival pour y prendre part.

La 23e édition du Festival des Libertés se déroulera du 10 au 19 octobre au Théâtre national Wallonie-Bruxelles. Concerts, documentaires, pièces de théâtre, débats ou encore expositions rythmeront l'événement, organisé par l'ASBL Bruxelles Laïque.


 

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