La 23e édition du Festival des Libertés débute jeudi au Théâtre National à Bruxelles. Durant les dix jours que durera l'événement, le public pourra assister à des débats, des pièces de théâtre, des projections de documentaires ou encore des concerts.
L'édition 2024 est placée sous le signe des "Humanismes", questionnant notre condition humaine et les diverses logiques qui la façonnent : être humain, surhumain, inhumain, non-humain. Les questions au cœur de cette édition incluent notamment la justice, le rapport à la nature, les assignations identitaires et la précarité.
Une quinzaine de films participeront à la compétition internationale de documentaires. Pour ce qui concerne le théâtre, le festival propose deux spectacles mis en scène par Laurène Marx : la création "Je vis dans une maison qui n'existe pas", qui aborde les troubles dissociatifs de la personnalité, et "Pour un temps sois peu", qui explore les défis des identités trans à travers une performance poignante et directe.
Il y aura aussi pour la 5e année le procès-fiction de la Ligue des droits humains, qui propose de s'interroger sur les risques liés à l'autorisation de la reconnaissance faciale dans l'espace public.
Un autre temps fort du festival sera la lecture musicale "Hewa Rwanda - Lettre aux absents", de Dorcy Rugamba.
Du côté des concerts, Eliades Ochoa, membre éminent du Buena Vista Social Club, ouvrira le festival le 10 octobre. La scène du Théâtre National verra aussi se produire, entre autres, MC Solaar, Chinese Man, Arthur Teboul et Baptiste Trotignon, Acid Arab, Hugo TSR ou Roland Crystal.
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