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Libéré, le rappeur Ademo (PNL) sera jugé en janvier pour "usage de stupéfiants", "outrage" et "rébellion"

Libéré, le rappeur Ademo (PNL) sera jugé en janvier pour "usage de stupéfiants", "outrage" et "rébellion"
Représentation d'Ademo et N.O.S, les frères du groupe PNL, sur un immeuble de la cité Gagarine, le 19 août 2019 à Ivry-sur-Seine, au sud-est de ParisPhilippe LOPEZ
 
 

La garde à vue du rappeur Ademo, l'un des deux frères du groupe PNL, a été levée et l'intéressé sera jugé en janvier pour "usage de stupéfiants", "outrage" et "rébellion", a appris dimanche l'AFP auprès du parquet de Paris.

Interpellé samedi en fin d'après-midi et placé en garde à vue au commissariat du XIVe arrondissement de Paris, Ademo, Tarik Andrieu de son vrai nom, âgé de 33 ans, a été libéré dimanche après-midi et s'est vu remettre une convocation pour être jugé devant le tribunal correctionnel en janvier 2021.

Sur des vidéos diffusées sur les réseaux sociaux samedi en fin d'après-midi, on voit le musicien originaire de la cité des Tarterêts, à Corbeil-Essonnes, être plaqué au sol puis menotté par plusieurs policiers dans le quartier d'Alesia.

L'un des policiers place son bras autour du cou de l'intéressé et le plaque au sol.

L'arrestation a provoqué un petit attroupement sur place, certains fans du groupe intimant aux policiers de ménager celui qui, avec son frère N.O.S, connaît depuis 2015 un succès phénoménal en France.

Surtout, l'événement a suscité de très nombreuses réactions sur les réseaux sociaux.

Selon un récit policier de l'interpellation, "une patrouille a vu Ademo en train de rouler une +cigarette artisanale+" ressemblant à un joint de cannabis, l'a "interpellé verbalement" avant de vouloir contrôler son identité.

Ademo se serait montré "agressif verbalement" et aurait refusé de se soumettre au contrôle d'identité.

"Vous avez de la chance d’être quatre, venez on a va à l’abri, je fais des sports de combats et je vous prends un par un comme des hommes !", aurait dit le rappeur, toujours selon ce récit policier.

Les policiers ont donc décidé de l'interpeller, et l'homme aurait résisté et insulté les fonctionnaires de police, toujours de même source.

Emmené au commissariat, Ademo aurait à nouveau "provoqué un policier en lui proposant de se retrouver sur un ring pour un combat de boxe", selon le récit policier.

Le rappeur n'a pas réagi sur les réseaux sociaux. Contactés, Me William Bourdon et Vincent Brengarth, les deux avocats de l'artiste, n'ont pas non plus souhaité faire de commentaires.

PNL a notamment été lancé par le morceau "Le monde ou rien" dont le clip a été tourné dans la Scampia, quartier populaire de la banlieue de Naples.

Les deux frères pratiquent une communication a minima, ne s'exprimant pas dans les médias.

En avril 2017, Ademo s'est vu refuser le visa pour entrer sur le territoire américain alors qu'il devait participer au célèbre festival Coachella en Californie "après plusieurs mois de démarches administratives".


 

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