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Fêtes de Wallonie: Maxime Prévot liste tous les points forts de sa ville, capitale depuis 30 ans... qui reçoit plus d'argent qu'avant

 
 

Le bourgmestre en titre de Namur et vice-président du gouvernement wallon Maxime Prévot a revendiqué samedi, à l'occasion des Fêtes de Wallonie, d'avoir pu faire en sorte que Namur reçoive "sa juste part" pour se développer en capitale de la Région, alors qu'avant, selon lui, les financements allaient plus vers les provinces de Liège et du Hainaut. Il a fait le bilan des 30 ans d'existence de Namur en tant que capitale de la Wallonie en évoquant entre autres la réputation internationale de la ville en tant que "leader" en matière d'enseignement supérieur, de développement technologique, d'innovation et de services.

"Cette année 2016, cela fait 30 ans que Namur a été choisie comme capitale de la Wallonie. Après de trop nombreuses années d'oubli, elle a, à présent, sa juste part dans les stratégies de développement wallonnes, les subventions régionales et les financements européens", a affirmé le mandataire cdH dans son discours. Depuis cette année, le gouvernement wallon débloque en effet 2 millions d'euros par an supplémentaires pour soutenir l'essor de la capitale wallonne, via un fonds Namur-Capitale.


Plusieurs grands projets financés par des subsides qui allaient avant dans les poches de Liège et du Hainaut

Les projets du téléphérique, de l'aménagement du Grognon, de la future passerelle cyclo-piétonne, de l'embellissement du quartier de la gare et celui des casernes, de la rénovation du Grand manège, de la création d'un nouveau conservatoire de musique, de la nouvelle gare des bus, "sont financés quasi à 90% par des subsides", a relevé M. Prévot. Il y voit une capacité de la Ville à saisir des opportunités qui, "avant, échappaient à Namur pour se concentrer sur les provinces de Liège et du Hainaut".


Namur va devenir une Smart City: voici ce que ça implique

Parmi plusieurs projets, le bourgmestre-ministre a énuméré ceux du programme Smart cities, qui facilitent les contacts avec le citoyen grâce aux nouvelles technologies. Ainsi, grâce aux fonds européens, Namur développera à terme un système de vidange des poubelles publiques selon leur degré de remplissage en temps réel, pour éviter les débordements. Les futurs abris de bus seront équipés d'un système d'information dynamique en temps réel, le stationnement sera payable à la minute par SMS, Namur sera la première ville wallonne à disposer de la plus importante flotte de bus hybrides, tandis que les 13.000 poteaux d'éclairage public seront remplacés par des lampes leds. Namur est aussi la seule ville belge à avoir été retenue par les instances européennes pour l'agenda 21 de la culture.


D'autres raisons d'être fier de la ville

"Nous travaillons à une ville plus belle, plus attractive pour les touristes et pour l'emploi, plus inclusive et solidaire pour les plus fragiles, plus agréable et dynamique pour chacun", s'est félicité Maxime Prévot. "Namur bouge, ça se sent, ça se voit, ça se vit", tel a été le fil conducteur de son discours, mettant en lumière les changements opérés dans la ville ainsi que la réputation de cette dernière sur la scène internationale, via des événements comme l'Européade ou encore la candidature à l'UNESCO des Echasseurs namurois.


Investissements dans l'enseignement 

L'enseignement a également été cité par Maxime Prévot, soulignant la réputation de l'IMEP au-delà des frontières du pays, et méritant ainsi sa "Gaillarde d'argent". Outre l'enseignement supérieur, dans le but de mettre en place une éducation de qualité, "d'ici deux ans de nombreuses écoles communales bénéficieront de tableaux numériques derniers cris", a commenté le mayeur, soulignant ainsi l'importance des infrastructures modernes.


Des chantiers inévitables

Évoquant les divers domaines de changements dont l'emploi, le tourisme, l'environnement, la santé et la sécurité, le mayeur a rappelé que, face aux douloureux faits d'actualité des derniers mois, "Namur restait debout et continuait à vivre". Maxime Prévot a par ailleurs justifié les nombreux projets urbanistiques controversés allant de la construction d'une passerelle cyclo-piétonne à la rénovation du quartier de la gare. "Personne n'aime les chantiers, mais c'est un mal pour un mieux durable", a expliqué le bourgmestre en assumant parfaitement son surnom de "Max la Pelleteuse".


 

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