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"C'est très dangereux pour les enfants, il faut mettre en garde les parents": ce qu'il faut savoir sur le jeu "Momo" qui sévit sur WhatsApp

"C'est très dangereux pour les enfants, il faut mettre en garde les parents": ce qu'il faut savoir sur le jeu "Momo" qui sévit sur WhatsApp
 
 

Face au nombre de messages reçus concernant le jeu "Momo", qui inquiète les parents, nous faisons le point sur les informations disponibles sur ce phénomène.

De nombreuses personnes, souvent des parents, ont décidé d’appuyer sur le bouton orange Alertez-nous afin de nous faire part d’un phénomène qui les inquiète. "Il faut avertir la population !", nous dit Céline, à propos de "Momo", ce nouveau jeu qui effraie les jeunes. 

Début août, une jeune adolescente de 12 ans s’est donné la mort en Argentine après avoir reçu des messages menaçants, la poussant finalement au suicide. "Les ENFANTS doivent en PARLER et ne PAS RESTER MUETS devant ces menaces", prévient Younes via notre bouton orange. "C'est très dangereux pour les enfants, il faut mettre en garde les parents et les protéger", dit Nancy.

Comment le "jeu" se déroule-t-il ? Des numéros japonais (+81) circulent sur le net. Lorsqu’on leur envoie un message via WhatsApp, un contact nommé "Momo" entame une discussion, lançant visiblement une question du genre, "Veux-tu jouer avec moi". Le contact affiche, comme photo de profil, un véritable visage de film d’horreur, une femme effrayante aux yeux exorbités et au sourire déformé.

C’est ensuite que cela se gâte. Le personnage envoie des messages – souvent la nuit – qui laissent entendre qu’il détient des informations sur le jeune, citant son nom, celui de personnes de sa famille… Le ton devient ensuite plus agressif. "Tu n’aurais pas dû naître ce jour-là", peut encore envoyer Momo, indiquant parfois le réel jour de naissance du joueur. "Tu vas mourir", le menace-t-il, envoyant encore d'autres photos ou vidéos effrayantes. Selon certains témoignages, le personnage inciterait à réaliser des challenges dangereux, poussant parfois au suicide. 

Face à ce personnage fictif qui semble détenir de précieuses informations sur eux, les enfants et adolescents sont des cibles faciles qui répondent aux injonctions par crainte de nouvelles menaces.  

Nul ne sait qui se cache derrière Momo. Il pourrait s’agir de l'oeuvre de pirates informatiques. Les messages pourraient être générés de manière automatique, après avoir puisé des informations directement dans le smartphone de l’utilisateur. Des appels peuvent également être effectués.

L'image utilisée pour incarner le personnage provient en réalité du détournement d’une créature imaginée par Link Factory, une société japonaise spécialisée dans les effets spéciaux. L’œuvre, qui n’a aucun lien avec le jeu Momo, avait été exposée en 2016 à Tokyo et des visiteurs avaient publié des photos sur les réseaux sociaux.

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