La société liégeoise Bio-Sourcing a obtenu une subvention de 2,5 millions de l'accélérateur du conseil européen de l'innovation, ainsi qu'un engagement d'apport ultérieur de 10 millions d'euros en fonds propres, qui feront partie d'une prochaine levée. Ces financements doivent lui permettre de mener les essais-cliniques de son premier biosimilaire ainsi que de s'agrandir, indique-t-elle mardi.
Avec sa plateforme BioMilk, Bio-Sourcing veut développer des médicaments biosimilaires avec du lait de chèvres, dont les gènes ont été modifiés pour qu'elles produisent dans leur lait une protéine thérapeutique particulière.
Le premier biosimilaire que la société va tester en clinique est l'adalimumab (Humira), un traitement largement répandu destiné aux maladies auto-immunes. "Le biosimilaire de l'adalimumab devrait générer des revenus importants, en versements initiaux et en redevances à long terme, qui seront réinvestis dans la R&D", indique Bio-Sourcing. Cela devrait lui permettre alors "d'augmenter son activité et de mettre sur le marché d'autres biosimilaires tels que le trastuzumab et le golimumab, deux autres blockbusters en biothérapie", ambitionne-t-elle.
Ils serviront également à agrandir les locaux de l'entreprise, notamment en développant la chèvrerie et en construisant une usine de transformation industrielle du lait.
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