Des voitures interconnectées sont actuellement testées par des chercheurs de l'université d'Anvers. Lorsque le véhicule qui se trouve devant freine brusquement, il envoie un signal aux voitures qui suivent afin de les prévenir et de faire en sorte qu'elles ralentissent à leur tour.
Un test avec un freinage d'urgence est réalisé sur l’E313 à Deurne. Une première voiture et une autre située à la fin d'une file sont équipées d'une technologie qui leur permet de communiquer entre elles. C'est pratique, surtout lorsque le dernier conducteur ne voit pas ce qui se passe devant lui. "La BMW devant va freiner. Elle va envoyer un signal à ma voiture. Ce qui va me permettre de réagir beaucoup plus rapidement à ce qui passe plus en avant dans le trafic et d’élargir en fait mon champ de vision", explique Sigried Mercelis, chercheur à l'IMEC (Centre inter-universitaire flamand).
"Nous allons multiplier les tests"
Le long de la route se trouve une antenne. Via cette antenne, une voiture envoie une information à une autre voiture à propos de la vitesse, d’une file ou d’un obstacle, de manière à fluidifier et sécuriser la circulation.
Peter Hellinckx, chercheur à l'IMEC lui aussi, explique: "Nous allons multiplier les tests sur une période d’un an et les soumettre aux constructeurs automobiles et aux fournisseurs de technologies. L’objectif est de l’appliquer réellement à brève échéance".
Temps de réaction: "C’est la différence entre un accident ou pas et un blessé ou pas"
Les chercheurs bénéficient du soutien du gouvernement flamand : 3 millions et demi d’euros. Le nombre d’accidents devrait être considérablement réduit. "Nous les êtres humains, nous avons un temps de réaction de 500 millisecondes. Pour l’ordinateur, c’est 15 millisecondes. C’est la différence entre un accident ou pas et un blessé ou pas", a réagi Ben Weyts, ministre flamand de la Mobilité.
Le projet intéresse les pays voisins.
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