Le géant internet américain Google (groupe Alphabet) a offert mercredi le premier aperçu d'un appareil ambitionnant de devenir une plateforme intelligente pour la maison, qui intègrera un assistant virtuel à commande vocale perfectionné et sera disponible plus tard cette année.
Google Home se positionne ainsi comme un concurrent pour l'appareil connecté Echo, qu'Amazon avait lancé fin 2014 et qui combine une enceinte et un assistant personnel à commande vocale, capable de répondre à des questions sur les prévisions météo ou les dernières nouvelles, mais aussi de contrôler des objets connectés dans la maison.
Google Home a lui aussi vocation à devenir "un centre de contrôle pour toute votre maison", et "une télécommande pour le monde réel à chaque fois que vous en avez besoin", a assuré Mario Queiroz, un vice-président de Google, en présentant l'appareil lors de la conférence annuelle I/O, organisée par le groupe pour les développeurs à Mountain View, où il a son siège en Californie.
"Ca va être une belle addition à n'importe quelle pièce de la maison et nous sommes encore plus enthousiastes sur ce qu'il peut faire pour vous", a-t-il commenté.
L'appareil à commande vocale, de forme assez cylindrique, a une base arrondie dont l'utilisateur peut choisir la couleur pour mieux l'intégrer à son intérieur, surmontée d'une partie blanche au bord supérieur biseauté.
Vraiment intelligent ?
Google peut par exemple jouer de la musique dans une ou plusieurs pièces de la maison (le cas échéant en contrôlant les enceintes qui y sont déjà installées), contrôler des objets connectés dans la maison pour par exemple éteindre ou allumer la lumière.
Mais il peut aussi interagir avec l'utilisateur: lui dire que son vol est en retard, puis changer en conséquence l'heure de la réservation pour le dîner après l'atterrissage.
Google assure qu'on peut aussi lui poser des questions sur n'importe quoi: son assistant virtuel intégré son moteur de recherche, ainsi que des années de recherche sur le thème de l'intelligence artificielle, et peut donc "répondre à des questions difficiles à gérer pour d'autres assistants", a affirmé Mario Queiroz.
On peut par exemple lui demander le nombre d'habitants des Etats-Unis l'année de la création de la Nasa sans avoir à lui préciser de date...
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