Le cancer du sein touche chaque année en Belgique environ 11.000 femmes. Aujourd'hui, les traitements permettent de guérir la maladie mais pour cela il faut qu'elle soit détectée à temps. Parmi les femmes qui sont appelées à se faire dépister, 4 sur 10 ne le font pas.
Marie-Laure a 40 ans, elle est logopède et maman de 2 enfants. L’année dernière, elle apprenait qu’elle avait le cancer du sein. Aujourd'hui, elle est en rémission. "Je pense qu'il faut rester positif. Ce n'est pas le meilleur des moments à passer, mais on doit passer par là, donc il faut pouvoir faire confiance au corps médical".
Pour en arriver là, Marie-Laure est passée par une chirurgie : ablation du sein et reconstruction. Puis vient la radiothérapie, la chimiothérapie. Un processus médical lourd et éreintant. "Le plus difficile, c'est la perte des cheveux, et la question de la perruque, du foulard ou quoi que ce soit… et après la joie rapidement de voir les cheveux qui repoussent un petit peu", confie-t-elle.
Viviane, de son côté, entame tout juste ce processus. A 63 ans, elle a été diagnostiquée cet été. Mais après une chirurgie, elle aussi reste optimiste. "Plus c'est pris à temps, mieux c'est, et moins il y a à faire, et moins c'est invasif. Maintenant, j'ai deux cicatrices d'environ 5 centimètres de long chacune… Ce n'est rien du tout. Et puis, on ne court pas les seins à l'air dans la rue, donc ce n'est pas grave", s'amuse-t-elle.
Viviane attribue sa joie et son courage à ceux qui l’accompagnent, du corps médical, mais aussi de sa famille : "J'ai la chance d'avoir ma sœur qui m'a accompagnée dans tout mon parcours, qui était là pour les examens préalables, qui est venue le jour de l'opération, qui m'a accompagnée aujourd'hui. C'est très important de ne pas se sentir seul", estime-t-elle.
Une femme sur 8 sera touchée par le cancer du sein dans sa vie. Elles seront 9 sur 10 à se remettre de la maladie.
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