La France vient d'adopter plusieurs mesures pour protéger l'environnement. Elle va notamment interdire les cotons-tiges en plastique et les crèmes exfoliantes à base de microbilles de plastique. Ces produits provoquent de gros dégâts sur l'environnement dans les rivières et les océans. Olivier Pierre et Mickaël Danse l’expliquent pour le RTLINFO 13H.
Ils font partie des objets usuels de la salle de bains. Mais après une seule utilisation, les cotons-tiges sur jetés à la poubelle, puis brûlés à l’incinérateur… Sauf que beaucoup de ces bâtonnets en plastique sont jetés dans les toilettes et finissent dans l’environnement. Le problème, c’est que tout plastique non-collecté et non-recyclé se décompose en microparticules avalées par les mollusques et les poissons. "Certaines espèces de poissons vont les ingérer et au final, cette petite goutte de pétrole, on va les retrouver dans nos assiettes parce qu’elles sont filtrées par ces organismes", explique Antidia Citores de la fondation Surfride Europe pour la protection des océans.
Des bâtonnets en bois
On estime à 16.000 le nombre de coton-tige en polyéthylène retrouvés l’an dernier dans les cours d’eau et le long des littoraux européens. Hors l’alternative biodégradable et compostable existe : les bâtonnets en bois. Ils seront les seuls à être autorisés à la vente à partir de 2020 en France. Chez nos voisins, une loi vient d’être votée. Elle vise aussi les billes de plastique contenues dans les produits cosmétiques exfoliants. "Pour qu’il y ait de la cosmétique, exfoliant, gel douche et autre, il y a également des marques proches de la slow cosmétique et du bio qui utilisent des produits naturels comme des noyaux d’abricot ou de cerise", ajoute Mme Citores.
Pas d’interdiction similaire en Belgique, mais la Wallonie a pris récemment une mesure pour lutter contre la pollution au plastique : l’interdiction de distribution de tout plastique dans les commerces dès la fin de cette année.
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