Ce lundi 30 novembre, après avoir exposé les derniers chiffres de l'épidémie de coronavirus en Belgique qui poursuit sa décrue, le docteur Yves Van Laethem, porte-parole francophone du centre de crise, a passé en revue les différents tests existants de détection du virus. Si les tests anticorps, tests antigéniques et tests PCR présentent des avantages et des désavantages, le centre de crise considère que les autotests, eux, n'offrent pour leur part aucun atout et il dissuade donc la population d'y avoir recours. "Ces tests pratiques sont moins fiables, précis et sensibles qu'un test de laboratoire. Potentiellement ils peuvent dès lors donner de fausses informations", prévient Yves Van Laethem. Le docteur précise qu'un seul autotest est actuellement accepté sur le marché européen, un test anticorps auquel on procède sur une goutte de sang. Mais il n'encourage donc pas à l'utiliser soi-même. Il rappelle qu'un test anticorps ne permet pas de détecter le virus dans les premiers jours de l'infection lorsqu'on n'a pas encore de symptôme, le système immunitaire n'ayant pas encore réagi en produisant des anticorps. Par ailleurs, il y a des risques de mauvaise manipulation du test qui peut amener à un résultat qui ne correspond pas à la réalité. Le centre de crise invite aussi à la méfiance vis-à-vis des autotests sur internet. Il peut s'agir de tests non homologués au niveau européen ou de tests homologués mais qui sont destinés à être utiliser uniquement par des professionnels de la santé. Le centre de crise insiste donc pour que chaque personne qui doit ou souhaite se faire tester le fasse en passant par son médecin généraliste ou un centre de test officiel.
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