Parmi les tests permettant de détecter une infection au Covid-19, on distingue le test virologique. Celui-ci consiste à faire un prélèvement à l'aide d'un écouvillon dans chacune des deux narines. L'écouvillon est une sorte de grand coton-tige qui s'insère jusqu'à 15 cm dans le nez. La technique peut paraître impressionnante et en effraie plus d'un. "On ressent un petit chatouillement au niveau de la narine. Personnellement, j'ai l'œil qui pleure. C'est tout ce que je ressens. C'est un peu désagréable mais ça ne fait pas mal", nous confie une patiente.
Au niveau médical, le prélèvement naso-pharyngé est réalisé à l'aide d'un écouvillon très fin. Celui-ci doit atteindre l'oropharynx, situé à l'arrière de la cavité buccale. On doit aller chercher le virus dans les sécrétions du malade.
Une technique fiable à certaines conditions
"À partir de ce moment-là, l'infirmière va tourner l'écouvillon 3 à 4 fois pour avoir un prélèvement satisfaisant cellulaire. C'est très important pour avoir une bonne sensibilité de la technique", nous éclaire Raoul Degives, directeur médical au CHBA de Seraing.
Utilisés depuis le début de l'épidémie, ces tests virologiques servent à faire un diagnostic et donc à dire si un malade est infecté au moment où on les réalise. À partir du prélèvement, tout PCR a une sensibilité de 70%. La technique RT-PCR est fiable, mais le prélèvement doit être correctement réalisé, faute de quoi on risque de ne pas détecter un malade. Il ne faut pas se contenter de placer l'écouvillon dans la narine, mais l'enfoncer dans les fosses nasales pour aller buter jusqu'à la partie supérieure du pharynx.
"Certains disent que plus le prélèvement est superficiel, moins la sensibilité sera bonne. Certains ont même dit qu'il fallait avoir cette petite gêne et parfois un petit écoulement lacrymal pour que la sensibilité soit améliorée", ajoute le directeur.
D'autres méthodes pour établir le diagnostic existent mais celle-ci a l'avantage de la rapidité et de la facilité d'exécution.
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