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Scandale chez Veviba: les agriculteurs proposent un nouveau système pour vendre leur viande plus directement

 
 

Le rapport sur le fonctionnement de l'Afsca va être remis au Ministre de l'agriculture, René Collin.

Il a été commandé après le scandale de la viande avariée chez Veviba. La lenteur et l'inefficacité de l'Afsca sont pointées du doigt.

Mercredi soir des agriculteurs étaient réunis à Libin en province de Luxembourg. Ils veulent mettre un nouveau système en place pour vendre leur viande plus directement aux consommateurs, via une coopérative pour pouvoir produire une viande de qualité mais surtout pour pouvoir la distribuer sans passer par la case "groupe industriel".


"Prenons notre sort en main"

"On veut proposer autre chose. Prenons notre sort en main. Nous planifions avec une bonne centaine de fermes un ensemble de productions et nous demandons aux distributeurs de venir nous les acheter", explique Yves Peurot, agriculteur et coordinateur de cette filaire viande bovine, au micro de notre journaliste Camille Mathoulin.

Un système qui se veut gagnant pour tous. "Le consommateur retrouvera un animal traditionnel venant d’une ferme familiale. Le distributeur est également gagnant dans la qualité et dans la sécurité. Nous, les agriculteurs, on a un bon prix, une régularité beaucoup plus importante de ce prix et donc un revenu moyen dans les exploitations qui augmente", poursuit-il. 


"Beaucoup de malversations"

Un avantage également pour André Guissart. Selon cet agriculteur, le système actuel est dans l’impasse. "Il faut un meilleur contrôle du producteur sur le suivi de la chaîne au niveau des abattages. Un orateur a bien expliqué qu’il y avait beaucoup de malversations", souligne-t-il.

Maintenant que cette étape de réflexion et de débat est passée, la prochaine sera de convaincre le milieu politique d’appuyer leur projet.

Mercredi à la Chambre, le ministre de la Justice a par ailleurs affirmé que l'agence pour la sécurité de la chaîne alimentaire n'avait jamais insisté sur la nécessité d'intervenir suites aux problèmes détectés chez Veviba. Toujours concernant ce dossier, l'Onem a décidé d'accorder le chômage économique au personnel de l'abattoir lanciers à Rochefort. Il appartient lui aussi au groupe Veviba et fonctionne au ralenti depuis l'éclatement du scandale.


 

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