Près d'un jeune sur cinq âgés entre 18 et 34 ans qui fréquentent régulièrement les événements de musique électronique, a pris de la kétamine l'an dernier, selon les premiers résultats d'un projet qui a pour ambition de cartographier l'usage de drogues et d'alcool dans cinq pays européens, et dont De Standaard, Het Belang van Limburg et Het Nieuwsblad ont pu prendre connaissance.
La kétamine gagne ainsi du terrain aux côtés de la traditionnelle cocaïne (24%), de la MDMA/XTC (33%) et du cannabis (59%). "La kétamine est en train de faire une énorme percée," a expliqué Tina Van Havere (Hogeschool Gent) qui mène les recherches pour la Belgique. "C'est un phénomène auquel nous n'avons plus assisté depuis longtemps. Il y a quelques années, il n'y avait encore aucune mention de l'utilisation de la kétamine."
Il s'agit d'un anesthésiant utilisé dans les hôpitaux ou en médecine vétérinaire. En doses inférieures, elle est également utilisée comme drogue en soirée, souvent appelée Special K. La drogue donne la sensation de quitter son propre corps. "La popularité croissante inquiète, car la kétamine est aussi une drogue très imprévisible. Les consommateurs risquent presque une expérience de mort. Le mix avec l'alcool est aussi dangereux."
Nouvelle drogue très dangereuse, la kétamine fait une énorme percée chez les jeunes: "Les consommateurs risquent presque une expérience de mort"
Belga, publié le 19 mars 2019 à 07h55
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