Les Belges ne respectent pas assez les règles d'hygiène dans leur propre cuisine. C'est ce qui ressort d'une enquête de l'Institut de Santé Publique. Amélie Schildt et Mickaël Harvie font le tour des mauvais réflexes que l'on peut avoir quand on prépare les repas.
L’hygiène en cuisine, c’est la spécialité de Laurence Doughan. Au menu ce samedi midi, d’abord, une omelette, simple à préparer. Mais encore faut-il respecter une règle de base : après avoir manipulé les coquilles, il faut toujours se laver les mains. "Cette étape est hyper importante parce que la coquille des œufs potentiellement peut porter des germes pathogènes, donc quand on casse une œuf cru, on jette les coquilles, on va vers l’évier et on se lave les mains avec du savon avant de continuer sa préparation culinaire pour éviter justement de transférer des germes de la coquille de l’œuf vers d’autres aliments", explique l’experte en politique nutritionnelle au SPF Santé publique au micro d’Amélie Schildt pour le RTLinfo 13H.
Couper la viande crue et les légumes
La suite du menu de Laurence est tout aussi classique, elle prépare du poulet accompagné de légumes. Mais là, aussi, attention aux mauvais gestes pour éviter les contaminations. "La règle de base quand on coupe de la viande crue, c’est surtout de ne pas réutiliser ce même matériel pour couper les légumes qui viennent ensuite. Donc deux options, soit on prend une nouvelle planche, un nouveau couteau, soit on savonne la planche et le couteau avant de préparer les légumes", conseille-t-elle encore.
Décongeler de la viande
C’est règles d’hygiène sont assez simples et pourtant, seuls 10 % des Belges connaissent les bons gestes pour limiter la propagation des bactéries entre aliments. Beaucoup ne savent pas non plus comment décongeler une viande ou un poisson sans risque. "Le micro-ondes sous mode décongélation ou placer la viande au réfrigérateur et la laisser décongeler à température correcte pour une décongélation sûre", précise l’experte.
Les intoxications alimentaires peuvent s’avérer très graves chez les plus fragiles, comme les enfants ou les personnes âgées. L’Institut de Santé Publique recommande de toujours respecter les dates de péremption.
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