"Je m'appelle Tian Bao". Un peu plus de trois mois après sa naissance, le bébé panda géant du parc animalier belge Pairi Daiza a reçu jeudi son nom officiel, qui signifie "Trésor du Ciel", choisi par ses soigneurs après une consultation du public sur internet.
L'annonce a été faite sur la page Facebook du parc situé à Brugelette, à une cinquantaine de kilomètres à l'ouest de Bruxelles, sous une photo en gros plan de celui qui était jusqu'ici désigné par le surnom "Baby P".
Une cérémonie officielle se tenait au même moment au parc Pairi Daiza à Brugelette, l'un des plus visités de Belgique, en présence notamment de l'ambassadeur de Chine, où une plaque portant son nom en caractères chinois et latins a été dévoilée.
Le bébé panda géant a également été fait "citoyen d'honneur" de la commune de Brugelette.
La date choisie pour le baptême du petit mâle, qui arbore une belle fourrure noire et blanche et pèse quelque 5 kilos, correspond à la Fête de la Lune, explique le parc Pairi Daiza. Ses parents, la femelle Hao Hao et son compagnon Xing Hui, avaient été prêtés pour 15 ans par la Chine à la Belgique en 2014.
Cinq noms avaient été proposés dans un sondage lancé fin août sur le réseau social Facebook pour lui trouver un nom: Tian Bao ("Trésor du Ciel"), Xing Hao ("Bonne étoile"), Ou Xing ("Etoile d'Europe"), Hua Li ("Chine et Belgique") et An Tuan ("Paix Unie").
Tian Bao avait terminé en tête, avec quelque 40% des voix, devant Hua Li et Xing Hao, et ce choix a été confirmé ses soigneurs, une équipe belgo-chinoise.
A sa naissance le 2 juin, une première en Belgique, le petit ursidé, conçu par insémination artificielle, ne pesait que 171 grammes et, dépourvu de fourrure, ressemblait plus à une crevette qu'à un plantigrade.
"On attend qu'il soit viable et armé pour la vie. Le nom sera beau, chinois, mais prononçable pour les Belges", avait expliqué l'équipe du parc le jour de sa naissance.
L'Union internationale pour la conservation de la nature (UICN) vient de retirer le panda géant de sa liste d'espèces "en danger".
On dénombrait 1.864 adultes à l'état sauvage en Chine en 2014, une augmentation de 17% en dix ans, selon l'UICN. L'espèce reste toutefois "vulnérable" face aux risques d'épidémies et au changement climatique.
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