Près de 300 militants écologistes de diverses organisations ont fait front commun vendredi devant la COP 25 à Madrid pour marquer la fin du sommet, l'attente tournée vers le suivant à Glasgow en 2020.
Le cou cadenassé à une barque jaune de l'organisation Extinction Rebellion, Adrinana Gonsales, 19 ans, a clamé sa déception devant le siège de la conférence mondiale sur le climat : "Nous sommes cadenassées parce que notre futur est condamné (...) Nous sommes ici devant la plus grande opération de +greenwashing+ (écoblanchiment) de l'année".
"L'océan arrive, nous aussi !", ont ainsi scandé en chœur les militants d'autres organisations écologistes internationales telles que Greenpeace ou Fridays for future, rassemblées pour ce qui devait être le dernier jour du sommet, repoussé afin de permettre d'ultimes négociations entre les délégations.
"Nous croyons que ces jours supplémentaires serviront à poursuivre des négociations sur des questions qui, en réalité, ne touchent pas la vie des personnes", a jugé Alberto Rico, porte-parole d'Extinction Rebellion, mouvement de désobéissance civile.
"Si la COP25 se termine en étant aussi décevante que prévue, oui, nous continuerons à amplifier le mouvement" et "nous continuerons à Glasgow", a assuré Laura Laguna, madrilène de 26 ans membre du mouvement Fridays for future, initié par la militante Greta Thunberg.
De son côté, Extinction Rebellion est prêt à "perturber" la COP26 à Glasgow l'an prochain si les négociations pour réduire les émissions de gaz à effet de serre continuent au rythme actuel, a déclaré à l'AFP Tim Crosland, un des co-fondateurs de l'ONG.
Pour nombre d’États, le vrai rendez-vous de l'ambition a toujours été la COP26 à Glasgow en Écosse, en novembre 2020.
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