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Affaire OWD - Le ministre Di Antonio réfute toute faute et dénonce "un fantasme du grand complot"

Affaire OWD - Le ministre Di Antonio réfute toute faute et dénonce "un fantasme du grand complot"
 
 

(Belga) Le ministre wallon de l'Environnement Carlo Di Antonio a jugé "hallucinant" vendredi un article de L'Avenir évoquant un accord secret pour étouffer un dossier gênant de l'Office wallon des déchets (OWD). Il y voit "le fantasme du grand complot" et réfute toute faute dans ce dossier.

"Je déments formellement, ligne par ligne, cet article, sauf peut-être celles qui disent qu'aucune transaction n'a été conclue. Il n'est pas question de couvrir une faute, et d'ailleurs il n'y a pas de faute", a déclaré le ministre, contacté par Belga. Le dossier a trait à une action en justice d'une propriétaire d'une station-service de Fosses-la-Ville, qui se plaint depuis plusieurs années que l'administration ait déclaré son sol pollué et s'estime dès lors ruinée. L'affaire s'éternise en justice et pourrait être tranchée à la Cour d'appel de Mons le 20 mars prochain. L'automne dernier, la plaignante s'est installée avec son mari au cabinet Di Antonio. "Elle ne voulait plus partir tant qu'elle n'avait pas reçu un chèque, ce que nous avons refusé", rapporte M. Di Antonio. Quelques mois plus tard, le chef de cabinet du ministre, nettoyant sa boîte mail lorsqu'il a quitté ses fonctions, a adressé un courriel à la plaignante, évoquant la possibilité d'un accord à l'amiable entre avocats. "Cet accord devait être qualifié de confidentiel au sens juridique, c'est-à-dire qu'il n'aurait pu être utilisé au cours de la procédure judiciaire", explique le ministre. Dans un tel cas, si accord il y a - ce qui n'est pas le cas -, le montant doit être inscrit et donc rendu public. "Dans l'article, confidentiel devient secret, sans doute pour faire plus sensationnel", a déploré le ministre. Il s'interroge sur ce qu'il perçoit comme "un fantasme du grand complot organisé". Il dit attendre avec impatience l'audition prévue au parlement wallon mardi pour "démonter point par point" ces allégations, de même que celles portant sur les dossiers des sables de Sambreville et les gravats de la gare de Mons. (Belga)


 

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