Les 25 et 26 mars dernier, l’asbl Be WaPP a mené une enquête auprès des 262 communes de Wallonie dans le but d’évaluer la recrudescence des dépôts clandestins et déchets sauvages depuis la mise en place des mesures strictes visant à enrayer la pandémie de coronavirus. 110 répondants, représentant un total de 101 communes, ont réagi à cette enquête, ce qui correspond à un taux de réponse de 39%.
- Près d’une commune sur deux (44%), constate un accroissement des dépôts clandestins depuis le milieu du mois de mars. Les déchets les plus fréquemment cités sont les encombrants, les ordures ménagères et les déchets verts. En termes de localisations les plus mentionnées, l’on trouve les zones agricoles, les zones boisées et les points d’apport pour déchets tels que les bulles à verres et à textiles.
- 31% des communes, soit une commune sur trois, remarquent une augmentation du remplissage des poubelles publiques par d’autres déchets que ceux qui sont normalement admis. Près de 90 % des répondants s’accordent à dire que cette augmentation est considérée comme moyenne à importante.
- 31% des communes, soit une commune sur trois, constatent une augmentation dans les espaces publics de la présence de déchets sauvages étroitement liés à la crise du coronavirus. Composés de gants, masques et mouchoirs usagés, ces déchets sont principalement jetés à la sortie des magasins, près des poubelles publiques et aux arrêts de transports en commun. L'asbl Be WaPP rappelle par ailleurs que ces déchets sanitaires doivent se mettre dans la poubelle à ordures ménagères classique fermée et non dans un sac PMC ou avec les papiers-cartons.
Ces tendances négatives ayant également été constatées à Bruxelles et en Région flamande.
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