L'encadrement des prix de vente des gels hydroalcooliques et des masques chirurgicaux à usage unique a été prolongé jusqu'à la fin prévue de l'état d'urgence sanitaire le 10 juillet, selon un décret publié vendredi.
Un décret précédent, adopté le 2 mai, fixait le prix maximal des masques chirurgicaux non réutilisables à 95 centimes l’unité pour ceux vendus au détail, et à 80 centimes s'ils étaient vendus en gros, quels que soient leur provenance et le canal de vente.
Cette disposition, qui n'était valable que jusqu'au 23 mai, a été étendue à l'identique jusqu'en juillet. Elle ne concerne pas les masques "grand public" en tissu.
Par ailleurs, un autre décret, entré en vigueur début mars, encadrait le prix des gels hydroalcooliques destinés à l'hygiène corporelle et devait s'appliquer jusqu'au 31 mai.
Le nouveau décret publié vendredi prolonge cet encadrement jusqu'à la fin de l'état d'urgence, avec des plafonnements ajustés, limitant à 2,64 euros le prix d'un flacon 100 ml (contre un maximum de 3 euros précédemment). Les flacons de 50 ml sont eux plafonnés à 1,76 euros le flacon et ceux de 300 ml à 4,40 euros.
"En parallèle, la DGCCRF (Direction générale de la répression des fraudes) poursuit ses contrôles pour vérifier la qualité des masques et faire des relevés de prix", a tweeté vendredi la secrétaire d'Etat à l'Economie Agnès Pannier-Runacher.
L'Assemblée nationale avait par ailleurs voté mi-avril une baisse de TVA, de 20% à 5,5%, sur les masques et le gel hydroalcoolique, afin de les rendre plus accessibles pendant la crise du coronavirus.
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