Un nouveau type de robot servant à trier les métaux dans les chaînes de recyclage a été inauguré cette semaine. Après 5 ans de travail, le groupe Comet, l'Université de Liège et l'intégrateur industriel Citius Engineering ont mis au point une innovation mondiale qui permet de trier les métaux non ferreux.
Les robots trieurs combinent plusieurs technologies basées sur l'intelligence artificielle, dont des capteurs, et mettent les différents métaux dans les bacs adéquats.
"On a un bac pour le cuivre, un bac pour le laiton, et pour l'inox, etc… On peut décliner les sorties comme on le souhaite", explique Godefroid Dislaire, ingénieur de recherche à l'Université de Liège.
L'utilisation de ces robots est essentielle. Cela permet de ne plus envoyer ces déchets métalliques en Chine pour qu'ils y soient triés, et pour qu'ensuite on doive les y acheter… Ces déchets resteront désormais ici. Grâce à ces machines, un quart des déchets métalliques wallons seront valorisés.
"Aujourd'hui, l'enjeu est de remettre l'industrie chez nous, avec un nouveau genre de mine, une mine de surface: nos déchets", selon Pierre-François Bareel, administrateur délégué du Groupe Comet.
Une unité va être installée à Mons. Elle va générer 15 emplois et traitera près de 20.000 tonnes de déchets par an.
Mais l'objectif est d'en vendre un partout dans le monde, car aucune autre machine dans le monde ne va aussi vite, avec autant de précision. Cette technique pourrait un jour s'appliquer aux plastiques.
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