Une sorte de "mission d'inspection" internationale va être mise sur pied au sujet d'Alain Hubert et de l'activité belge au pôle Sud, objet d'un conflit entre l'explorateur et les autorités fédérales depuis de longs mois.
Ce sont les pays de la Réunion consultative du Traité sur l'Antarctique qui ont expressément demandé qu'une enquête soit mise sur pied au sujet d'Alain Hubert de la station polaire Princesse Elisabeth, écrivent les quotidiens flamands Het Nieuwsblad et De Standaard jeudi.
Alain Hubert, qui a été écarté de la gestion de la station polaire Princesse Elisabeth en Antarctique, est en conflit avec l'Etat belge, qui l'accuse notamment d'avoir illégalement emporté du matériel de la station. Hubert lui-même reproche aux autorités d'avoir unilatéralement mis fin au contrat qui les liait et de s'approprier des équipements de sa fondation.
Le conflit, ainsi que les rumeurs selon lesquelles l'explorateur organiserait des voyages vers l'Antarctique, inquiètent la communauté internationale, écrivent les quotidiens. Une équipe d'inspection dirigée par la Norvège doit désormais éclaircir la situation, avec la collaboration des autorités belges.
Cette année, aucune mission scientifique belge ne partira vers la station polaire, à cause du conflit.
Alain Hubert serait actuellement sur place.
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