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La venue de Greta Thunberg à la marche bruxelloise pour le climat provoque l'hystérie

 
 

(Belga) Pour le septième jeudi d'affilée, des milliers de jeunes faisaient l'école buissonnière afin de réclamer des mesures fortes pour contrer le réchauffement climatique. Le cortège a tenté de s'élancer depuis la gare du Nord de Bruxelles à 13h00 mais l'hystérie provoquée par la venue de la jeune Suédoise Greta Thunberg, figure de proue du mouvement, a compliqué les choses.

Tous, médias comme manifestants, n'attendaient qu'une chose devant la gare du Nord de Bruxelles ce jeudi midi: apercevoir Greta Thunberg. Cette jeune Suédoise de 16 ans, qui a lancé le mouvement des grèves scolaires pour le climat dans son pays, a rejoint la mobilisation juste au moment où le cortège s'élançait. Son apparition a provoqué l'hystérie: les jeunes criaient, les journalistes se ruaient. "J'ai envie de pleurer", a même dit une jeune manifestante. Entourée de caméras, preneurs de son et autres journalistes, l'adolescente ne savait plus où donner de la tête. La masse médiatique empêchait le cortège de s'ébranler. Après repoussé la presse sans ménagement et établi un rond de sécurité humain autour de la jeune fille mais aussi notamment d'Adélaïde Charlier, initiatrice du mouvement en Belgique francophone, les stewards de Youth for Climate et les autres jeunes ont enfin pu s'élancer pour crier au monde leur désir de changement. Scandant leur fameux slogan "plus chauds que le climat" ou "one solution, the revolution" (une seule solution, la révolution), des élèves de l'enseignement primaire, secondaire ou des étudiants du supérieur ont réclamé une politique climatique plus ambitieuse. "Il est trop tard pour revenir sur les erreurs du passé, mais pas pour en limiter les impacts négatifs", a souligné Jean-Pascal van Ypersele, ancien vice-président du Giec (Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat). Le climatologue belge soutient les manifestants car "les jeunes et le Giec sont plus forts ensemble. Greta, Adélaïde et Anuna ont réussi à mettre les adultes devant leurs responsabilités en leur demandant ce qu'ils font avec leur avenir. C'est plus difficile à éviter que les rapports du Giec", a-t-il estimé. Vers 13h45, le cortège arrivait seulement à Rogier. (Belga)


 

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