Moins de tumeurs mammaires, de l'appareil génital ou encore de maladies infectieuses et de virus (sida du chat - FIV): les chats stérilisés sont en meilleure santé et vivent plus vieux, révèle une étude Opinionway réalisée pour la SPA pour inciter les maîtres à y recourir.
Pour Emilie de Marco, secrétaire générale de la SPA : "la stérilisation n'est pas un choix, c'est une nécessité, le seul acte responsable et protecteur pour le bien-être du chat et la collectivité", dit-elle.
Au-delà des portées non désirées, la stérilisation, pour les femelles autant que pour les mâles, augmente la durée de vie de l'animal, "estimée entre 2 et 5 ans pour un chat de rue et jusqu'à 20 ans pour un chat de famille stérilisé", selon l'enquête.
Les vétérinaires interrogés constatent à 99% que la stérilisation améliore l'espérance de vie des chats et 65% souhaitent la rendre obligatoire.
Elle réduit les risques de maladies graves telles que les tumeurs mammaires cancéreuses dans plus de 9 cas sur 10, si elle est réalisée avant les premières chaleurs (entre 4 et 6 mois).
Un chat non castré arpente un territoire plus vaste sur lequel les risques sont multiples: bagarres, accidents, maltraitance..., argumentent-ils.
Mais pour 78% des propriétaires, l'intervention est coûteuse et demeure le principal frein (38%). Le coût est d'ailleurs une des raisons pour lesquelles un chat adopté à la SPA coûte 150 euros (vaccins, stérilisation et identification).
La peur de l'opération, du changement de comportement de l'animal et le souhait d'avoir au moins une portée figurent ensuite parmi les autres freins.
La stérilisation permet aussi de lutter contre l'abandon. A la SPA, près d'un chat recueilli sur deux a moins de six mois.
L'article L211-27 du Code rural stipule que le maire peut procéder à la capture des chats libres, faire procéder à leur stérilisation avant de les relâcher dans ces mêmes lieux.
Enfin la SPA rappelle qu'"avoir un animal entraîne des coûts que les propriétaires doivent intégrer et être prêts à assumer avant de s'engager".
Etude réalisée du 19 mars au 1er avril 2019 sur un échantillon de 1.001 particuliers et 100 vétérinaires.
Vos commentaires