L'indice des gaz à effet de serre, qui est dominé par le CO2 à hauteur de 86%, a reculé de 4% en Belgique en 2022, après avoir légèrement augmenté en 2021, indique lundi le Bureau fédéral du Plan. C'est ce qu'il ressort des comptes des émissions atmosphériques pour la période 2008-2022, que le Bureau du Plan a établis dans le cadre de ses missions pour l'Institut des comptes nationaux.
En 2022, les secteurs industriels représentaient 35% des émissions totales de gaz à effet de serre. La part des ménages atteignait 24%, tandis que la part du secteur énergétique représentait 13%.
D'autres gaz étaient aussi en baisse en 2022. Les gaz acidifiants ont baissé de 3%. Cet indice mesure les conséquences négatives de l'acidification, due aux émissions, sur le développement des plantes, les animaux, les eaux souterraines et la qualité des sols.
Des substances telles que les oxydes d'azote (NOx, principalement générés par les moteurs à combustion et les centrales thermiques) - qui provoquent la formation d'ozone dans les couches inférieures de l'atmosphère et peuvent entraîner des risques importants pour la santé - ont aussi légèrement baissé. Les secteurs industriels y occupent la part la plus importante (31% en 2022), même si elle a baissé au cours des dernières années. La part des ménages (26%) et la part de l'agriculture (25%) sont moindres, détaille le Bureau du Plan.
Enfin, les émissions de particules fines aussi ont baissé (-6% pour les particules ultrafines par rapport à 2021 et -5% pour les particules fines en général).
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