C’est une obligation légale, les plantes doivent être protégées une fois arrachées au plus tard pour le 15 décembre. Une opération assez compliquée vu la taille des bâches : 25m de long sur 15m de large. Une fois sèches, mi-janvier, les betteraves pourront être transportées par camion vers la sucrerie.
"C'est assez spectaculaire pour les gens car ils voient les tas sous les bâches mais pour les betteraviers, c'est un détail", explique Henri Lhoest, agriculteur à Milmort (Herstal). Pourquoi bâcher ? D’abord pour protéger de la pluie et donc enlever plus facilement la terre. "C’est un géotextile qui laisse passer l’air et pas l’eau". Ensuite pour protéger du froid en cas de gel.
Les betteraviers connaissent beaucoup de problèmes depuis la législation européenne qui a supprimé les quotas. "C'est très difficile de s'en sortir avec les prix du sucre qui baissent".
Vos commentaires