Elle a fait chanter et danser des générations d’enfants avec ses comédies musicales et ses tubes. Chantal Goya est venue présenter sur le plateau du RTL INFO 13 heures son nouveau spectacle, "Le soulier qui vole". Elle a également évoqué la mobilisation du Télévie, autour de la recherche contre le cancer.
Chantal Goya était l’invitée du RTL INFO 13 heures d’Olivier Schoonejans.
Olivier Schoonejans: Un mot d'abord, du Télévie en fête, vous y étiez hier, comment ça s’est passé?
Chantal Goya: Moi j’étais très heureuse. Quand je suis arrivée, il n’y avait pas beaucoup de monde, et puis tout d’un coup, la foule est arrivée, ça m’a fait très plaisir pour le Télévie. C’est tellement important de donner pour la recherche.
O.S.: C'est un thème qui vous tient à cœur, la lutte contre le cancer?
C.G.: Evidemment. Dans ma famille, mon grand-père était chercheur. C’est lui qui a installé les centres anti-cancer au Vietnam. J’ai toujours entendu parler que la recherche était très importante. C’était un élève de Pierre et Marie Curie. C’est vrai qu’on a besoin d’argent, de dons, pour que tous nos chercheurs puissent arriver à trouver quelque chose pour les personnes malades, les enfants malades.
O.S.: Comment fait-on en tant qu’artiste quand on véhicule un message positif, optimiste, enjoué, et qu’on véhicule aussi un message où on dit qu’il faut donner pour des causes comme le Télévie?
C.G.: Il faut savoir que les enfants qui sont atteints de cette grave maladie ont une telle force en eux. Je suis souvent allée les voir dans les hôpitaux. Ils ont tellement de force qu’ils nous la transmettent. Il faut les aider, car dans la maladie ils sont très forts. Ils donnent tout espoir, et il ne faut pas qu’on les déçoive.
O.S.: Votre concert "Le soulier qui vole", que vous allez jouer à Forest National au mois de novembre, c’est un des spectacles qui fait partie de votre répertoire. On va y retrouver tous les personnages classiques que l’on attend quand on va voir Chantal Goya?
C.G.: On verra notre lapin, on verra Bécassine, on a rajouté Pandi Panda, parce que c’est un personnage mythique. Il y a le loup et toutes les louves, puis il y a ce beau soulier. J’ai gardé tous les décors et les costumes de l’époque. Mon soulier a été un petit peu remanié, mais tous les costumes des enfants sont les costumes qu’autrefois les petites filles mettaient.
O.S.: Vous vous rendez compte que vous avez bercé des générations d’enfants?
C.G.: Je m’en rends compte aujourd’hui, mais à l’époque, je ne voulais pas chanter, je voulais être journaliste. Tout cela est incroyable, parce que c’est arrivé tellement vite, on dirait que c’était avant-hier. Le temps est passé. En même temps le public a grandi. Dans la salle, j’ai déjà remarqué qu’il y a toute une famille, pour seulement deux petits qui vont me regarder. C’est très émouvant et très étrange.
O.S.: Vous avez 40 ans de carrière, qu’est ce qui vous donne encore envie d’être Marie-Rose, de chanter Pandi-Panda et Jeannot Lapin?
C.G.: C’est une question de donner du rêve aux enfants. Et c’est surtout ce que m’a dit mon public. Il m’a dit "quand on vous voit, on est rassuré". Je rassure quelque part tout un public. Aujourd’hui, c’est difficile la vie, je le vois tous les jours avec mes enfants, et mes petits-enfants. Si on peut donner un peu de points de repère, c’est le cadeau que j’aimerais faire à mon public.
O.S.: Vous le faites pour eux, pas pour vous?
C.G.: Je le fais souvent pour les autres, moi ce n’est pas important. Ce sont les autres qui me donnent cette force. La Belgique m’a toujours porté bonheur, j’ai toujours su que quand je faisais Forest National, derrière, les portes étaient ouvertes pour la suite de cette belle aventure.
O.S.: Qu’est-ce que vous avez envie de laisser à toutes ces générations?
C.G.: Les jolis textes de Jean-Jacques, les musiques et puis tous ces beaux souvenirs qu’on a créés tous ensemble. Les premiers grands spectacles, les premières comédies musicales qu’on a créées un jour et qui sont toujours là. C’est quand même un grand merci à tout mon public.
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