Plus d'une PME belge sur trois (33,6%) souhaite recruter au 4e trimestre, un pourcentage sensiblement stable depuis huit trimestres d'affilée. De plus en plus de ces structures éprouvent cependant des difficultés à pourvoir les postes vacants. Pour quatre sur dix (38%) d'entre elles, cette situation concerne essentiellement des emplois inoccupés de longue date, alors que ce chiffre était seulement d'un quart (26%) le trimestre dernier, soit une hausse de 30%, selon une étude du prestataires de services RH SD Worx publiée lundi.
En moyenne, 84,4% des PME belges déclarent que leurs postes vacants sont pourvus dans les six mois. Mais, pour 15% d'entre elles, cela prend plus de temps. En moyenne, les emplois vacants sont ainsi pourvus moins rapidement en Flandre qu'à Bruxelles et en Wallonie: un cinquième des PME (20,9%) indiquent que des postes y resteraient vacants pendant plus de six mois, contre 9,1% et 8,0% respectivement à Bruxelles et en Wallonie.
De toutes les régions, c'est la province de Flandre occidentale qui est la plus touchée par ce problème des postes vacants de longue date et des métiers en pénurie.
Une PME sur six (17%) est dans cette situation depuis plus d'un an (contre 8% en moyenne dans le pays), ressort-il de cette 37e enquête sur l'emploi réalisée auprès de 940 dirigeants d'entreprises et responsables du personnel en septembre dernier. Ce sont surtout les entreprises actives dans l'industrie et de la construction (secteur secondaire) qui ont du mal à recruter : 67% indiquent en effet que les postes vacants concernent un métier en pénurie. Bruxelles est moins touchée (28%) tandis que la Flandre et la Wallonie enregistrent des résultats assez similaires, avec respectivement 45,1% et 46,6%. (Belga)
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