Le tribunal de première instance de Bruxelles a estimé que les neuf éoliennes wallonnes du projet Greensky ne bénéficiaient pas de permis valable au moment de leur construction, mettant en péril un investissement de 30 millions d'euros, écrivait jeudi La Libre Belgique.
Le projet Greensky consiste en un partenariat entre Engie-Electrabel (50%), la ville de Saint-Trond (23%), l'Intercommunale bruxelloise d'électricité (IBE, 17%) et Infrabel (10%). Les neuf éoliennes du volet wallon se situent le long de l'autoroute E40 dans les communes de Lincent, Hannut (Liège), Orp-Jauche et Hélécine (Brabant wallon) et alimentent directement le réseau ferroviaire local. Leur permis unique, valable deux ans, avait été obtenu auprès de la Région wallonne fin 2011.
La construction du parc devait débuter au plus tard fin 2013 mais un recours des riverains auprès du Conseil d'État contre ces permis avait postposé le début du chantier, lancé finalement hors du délais imparti.
Le tribunal a jugé qu'Electrabel avait construit les neuf éoliennes sans permis. Le groupe estimait pour sa part que le délai de deux ans était gelé durant le traitement des recours auprès du Conseil d'État.
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