Le trafic ferroviaire régional dans les Hauts-de-France, "fortement perturbé" depuis l'aube mercredi à la suite du vol d'"une dizaine de câbles" près de Lille, a commencé à se rétablir, mais ne devrait revenir à la normale que jeudi.
"La circulation des TER reprend progressivement depuis 16H00, elle reprendra encore plus fort à 18H00", a indiqué la SNCF à l'AFP, ajoutant tabler sur "un retour à la normale dès demain (jeudi) matin".
Aucune arrivée ni départ n'était possible en gare de Lille Flandres mercredi matin.
A défaut de pouvoir arriver jusqu'à Lille Flandres, certains trains s'arrêtent dans des gares de la périphérie lilloise et les dessertes transfrontalières avec la métropole sont suspendues, a détaillé le ministre des Transports François Durovray sur X.
Le ministre a condamné "cet acte de sabotage en gare de Lille Flandres qui pénalise les Français et attaque le réseau ferroviaire du Nord". Il a ensuite précisé sur X que l'après-midi devait être "consacré à la réorganisation des personnels et des rames TER afin de garantir un bon redémarrage dès demain matin", jeudi.
La SNCF a appelé les usagers à reporter leur voyage et les perturbations ont entraîné la colère de voyageurs coincés dans une gare de Lille Flandres en partie désertée.
"C'est horrible", soupire Zoé Vanderperre étudiante de 18 ans, inquiète car elle va rater les cours, comme plusieurs camarades. "On prend le train tous les jours, là il est annulé, c'est la deuxième fois" depuis la rentrée, s'exaspère la jeune Lilloise, qui étudie du côté belge de la frontière.
Le trafic TGV, qui a connu des retards en tout début de matinée, est quant à lui rapidement revenu à la normale, a indiqué la SNCF. Les Eurostar (vers Lille et Bruxelles) ne sont pas touchés par l'incident.
"Une dizaine de câbles a été volée en pleine nuit sur une distance de 50 mètres", a expliqué l'entreprise. "La zone touchée est proche de Lille, c'est pour cette raison que le trafic de la ville est si perturbé".
Le nombre de trains touchés n'a pas été communiqué. Sur X, le compte TER Hauts-de-France précise que la mise en place de cars de substitution n'est "pas possible au vu de l'ampleur des perturbations".
Vos commentaires