(Belga) Une trentaine de militants de la CSC ont mené lundi à Namur une action afin de dénoncer les tarifs du TEC pour les sans-emploi, qu'ils jugent trop élévés. Une délégation a été reçue par la direction de la société de transport, puis par les ministres wallons Carlo Di Antonio et Pierre-Yves Jeholet. Une communication devrait être faite en fin de journée.
Les travailleurs sans-emploi (TSE) mobilisés se sont d'abord rendus à un guichet pour acheter un ticket de bus en centimes. Ils ont ensuite manifesté devant le siège de la maison mère du TEC, puis devant celui du gouvernement wallon, où ils ont symboliquement déposé leur dossier. "En Flandre, un abonnement coûte 54 euros par an pour les bénéficiaires d'une intervention majorée (BIM, ndlr), alors qu'en Wallonie le montant peut atteindre 500 à 800 euros", a expliqué Frédéric Viseur, permanent CSC. "Les réductions offertes pour les BIM wallons s'appliquent uniquement aux tickets uniques et ne sont pas suffisantes." "Nous exigeons donc la mise en place d'un vrai tarif social pour les personnes aux revenus les plus faibles et en particulier celles sans emploi", a-t-il ajouté. En marge des tarifs, les TSE de la CSC demandent également une meilleure couverture pour les régions les plus reculées et les moins fréquentées. "Le Forem exige que les demandeurs d'emploi élargissent leur champ de recherche jusqu'à 60 km", a précisé M. Viseur. "Or, dans les faits ces déplacements en bus peuvent s'avérer très longs et compliqués. Il faut que le TEC remplisse son rôle de service public." Ces revendications ont été symbolisées par les slogans "Travailleurs sans emploi, pas sans voix" et "Le TEC, ça nous rapproche... où ça nous éloigne". Une manière pour la CSC d'insister sur "la stigmatisation dont souffre les demandeurs d'emploi". (Belga)
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