(Belga) La Fédération des Entreprises de Belgique (FEB) a présenté mardi une cinquantaine de mesures pour éviter "un infarctus de mobilité". Elle souhaite introduire une taxe au kilomètre pour tous les véhicules à la place de la taxe de circulation.
L'objectif est de taxer l'utilisation de la voiture plutôt que sa possession. La taxe kilométrique serait variable selon l'heure, le jour et le lieu où l'on circule en voiture. Les revenus de cette fiscalité "intelligente" seraient entièrement dédiés à la mobilité et à l'infrastructure. La deuxième mesure à généraliser, selon la FEB, est le "budget mobilité". Celui-ci offre au travailleur un plus large choix de possibilités pour se déplacer - sans toutefois toucher à la voiture de société. Une entreprise qui propose un budget de 700 euros par mois pour une voiture de société pourrait ainsi passer à 500 euros, les 200 euros restant pouvant être utilisés de manière flexible pour le train ou d'autres types de transport. La FEB s'attaque ensuite au rail: la fédération veut intensifier certaines lignes de train fortement utilisées, tout en réduisant les voies moins fréquentées. "Les trains non remplis n'ont pas de sens économique", explique Olivier Van Der Maren, responsable du développement durable et de la mobilité à la FEB. "Soyons ouverts, des bus électriques peuvent par exemple remplacer le train sur certains tronçons." Le plan mobilité de la FEB comprend également une plus grande "agilité dans l'emploi", avec plus de télétravail et de flexibilité en termes d'organisation du travail. L'accès aux villes doit par ailleurs être optimisé, notamment grâce aux livraisons de nuit. (Belga)
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