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Réfugiés: le G20 appelle les Etats à "partager les charges" et "renforcer l'aide"

Réfugiés: le G20 appelle les Etats à "partager les charges" et "renforcer l'aide"
Photo de famille des dirigeants participant au G20, le 4 septembre 2016 à Hangzhou, en ChineGREG BAKER
 
 

Le G20 a appelé lundi l'ensemble des pays à "renforcer leur aide" et à mieux "coordonner les efforts" internationaux pour s'attaquer à la crise des réfugiés et "partager les charges correspondantes", selon le communiqué final du sommet de Hangzhou (Chine).

"Nous appelons à renforcer l’aide humanitaire en faveur des réfugiés (...) et nous invitons tous les États, en fonction de leurs capacités propres, à intensifier leur aide aux organisations internationales compétentes", indique la version française du document.

Le G20, qui représente 85% de la richesse mondiale, a également réitéré son appel à mieux "coordonner les efforts à l’échelle mondiale", afin de s'attaquer aux "causes profondes de la crise des réfugiés" et "partager les charges correspondantes", poursuit le communiqué.

Il s'agit d'un engagement non contraignant, avait néanmoins averti plus tôt lundi un haut diplomate européen sous couvert d'anonymat. "Il y a une différence entre engagement et concrétisation (...), mais du moins cela figure" dans la déclaration finale.

"Nous devons bien sûr tenir compte du fait qu'il s'agit d'une question de souveraineté, ce n'est pas une obligation, mais le partage du poids (financier)" est sur la table, selon la même source.

Dans une première réaction, l'organisation Amnesty International (AI) n'a pas hésité à qualifier d'"hypocrite" l'appel des dirigeants. "Il apparaît que certains pays du G20 disent une chose en public et une autre dès que les portes sont refermées", a-t-elle regretté.

La guerre en Syrie, qui a fait plus de 290.000 morts, a poussé à la fuite plusieurs millions de personnes depuis mars 2011, provoquant un désastre humanitaire qui a atteint les portes de l'Europe.

Dimanche à Hangzhou, le président du Conseil européen, Donald Tusk, a prévenu que les capacités d'accueil de réfugiés en Europe étaient "proches de leurs limites" et a appelé les autres puissances du G20 à assumer "leur part de responsabilité".


 

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