(Belga) Plus de 100 personnes ont été reconnues comme victimes de la traite des êtres humains dans l'affaire d'exploitation sur le chantier de l'usine Borealis à Anvers. Auparavant, il était question de 55 hommes originaires des Philippines et du Bangladesh. Il apparaît maintenant que des Turcs et des hommes originaires d'autrs pays y étaient également exploités, relatent la Gazet van Antwerpen et VRT NWS mercredi.
Mardi après-midi, plus d'une centaine de travailleurs turcs se sont rassemblés devant un poste de police d'Anvers pour faire connaître leurs doléances. "Tout le monde a été identifié et, en concertation avec le parquet, une personne qui a mené l'action a été entendue dans une interview", a déclaré le porte-parole de la police d'Anvers, Wouter Bruyns. "Nous transmettons ces informations à l'auditorat du travail, qui examine l'affaire." "En ce qui nous concerne, il s'agit d'une affaire d'une ampleur sans précédent", dit Pieter Wyckaert de l'auditorat du travail d'Anvers. "En fait, c'est l'un des plus gros cas que nous ayons rencontrés jusqu'à présent. L'enquête est menée au mieux, mais les capacités des enquêteurs et des institutions d'accueil sont limitées." (Belga)
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