La terre a continué à trembler dans le centre de l'Italie où plus d'une centaine de répliques ont été enregistrées dans la nuit de jeudi à vendredi et où des centaines de sinistrés se sont résolus à aller dormir sur la côte adriatique.
Après les deux puissants séismes de mercredi soir, suivis par des centaines de répliques, dans la seule nuit de jeudi à vendredi, l'Institut national de géophysique et vulcanologie (INGV) a enregistré plus d'une centaine de nouvelles répliques, dont 11 d'une magnitude comprise entre 3 et 3,5.
Selon les experts, ces répliques pourraient durer des semaines, voire des mois. Pour les habitants dont les maisons sont écroulées, abimées ou simplement interdites d'accès car situées dans des zones dangereuses, la protection civile a proposé plusieurs solutions: un soutien financier pour se reloger seul, un hébergement dans des structures collectives sur place ou dans des hôtels sur la côte, à environ 80 km. "Plus de 500 personnes (...) ont choisi cette dernière option en utilisant leur propre véhicule ou les bus mis à leur disposition par la protection civile", assure un communiqué diffusé dans la nuit.
A Ussita, l'une des communes les plus touchées par ce séisme qui n'a pas fait de victimes mais a causé d'importants dégâts, environ 260 personnes ont trouvé refuge dans le camping local, équipé de bungalows en bois en forme de petits chalets.
Le chef du gouvernement italien, Matteo Renzi, s'est rendu jeudi dans les zones touchées par le tremblement de terre pour assurer les sinistrés du soutien de l'ensemble du pays. "L'Italie n'abandonne pas ses citoyens. Le séisme nous met à rude épreuve, mais nous sommes plus forts", a-t-il insisté, annonçant le déblocage de 40 millions d'euros pour faire face à l'urgence. "Cela ne suffira pas, mais c'est un premier signal". Mais dans l'immédiat, "on ne peut pas imaginer de passer l'hiver dans une tente, il ne faut même pas monter les camps", a-t-il expliqué.
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