Le nombre d'infections augmente à nouveau dans certains pays, et surtout dans le sud de l'Europe. Le Portugal, par exemple, vient de prendre des mesures de reconfinement dans plusieurs quartiers de la périphérie de Lisbonne.
Les habitants de dix-neuf municipalités de Lisbonne ne pourront plus quitter leur domicile que pour faire des achats, se rendre au travail ou consulter un médecin. Seuls les rassemblements de cinq personnes maximum sont autorisés dans ces zones. "Le covid n'a pas disparu, il ne disparaîtra pas tant qu'il n'y aura pas de médicament ou de vaccin et que nous ne serons pas tous vaccinés", a déclaré Antonio Costa, le premier ministre portugais.
Quant aux commerces, et notamment les cafés, ils doivent fermer à vingt heures sur l'ensemble de la capitale. "Ceux qui respectent les règles sont en train de souffrir des mauvais comportements de certains éléments de notre société.t, même si cela nous cause de gros préjudices", estime Nuno Gonçalves, patron d'un bar.
En Italie, l'armée a été déployée à Mondragone, à une soixantaine de kilomètres de Naples, autour d'un complexe d'habitations sociales. Quelque 700 personnes, pour la plupart des Bulgares, employés dans l'agriculture, y sont confinés depuis lundi, après la découverte de 43 cas de contamination. Jeudi, un groupe d'hommes a forcé le cordon de confinement pour une manifestation mal reçue par les habitants, qui leur ont jeté des pierres.
En Espagne, trois foyers de contamination ont été repérés dont un en Aragon. Par mesure de précaution, à Madrid, 27 maisons de retraite ont rétabli l'interdiction de visites. "C'est un peu lourd, mais ce sont des mesures qui sont prises pour notre propre bien, pour le bien de tous", confie Rafael Salcedo, fils d'un résident.
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