La chancelière Angela Merkel a plaidé mardi pour la prolongation jusqu'au 1er mars au moins du confinement partiel en vigueur en Allemagne face à la pandémie de Covid-19, ont indiqué à l'AFP des sources proches de son parti.
Lors d'une réunion du groupe parlementaire de son mouvement conservateur, l'Union chrétienne-démocrate (CDU), elle a mis en garde contre un assouplissement trop précoce des restrictions qui ferait courir le risque "que le nombre d'infections augmente à nouveau très rapidement", selon ces sources.
Une décision doit être prise mercredi lors d'une rencontre avec les chefs des régions.
Les fermetures des écoles, commerces, restaurants, lieux de culture et de loisir sont maintenues depuis la mi-décembre, voire depuis début novembre pour certains secteurs. Elles ont permis de faire nettement baisser la courbe des infections ces dernières semaines mais provoquent aussi la lassitude de la population et l'impatience du monde économique.
"Nous n'avons rien à gagner d'une sortie prématurée maintenant du confinement" partiel, a fait valoir Mme Merkel lors de cette réunion avec les députés conservateurs. Les restrictions sont programmées à ce stade jusqu'au 14 février.
La chancelière n'a pas exclu une réouverture très progressive de certains secteurs à partir du 1er mars, à commencer par les établissements scolaires et les garderies, le commerce de détail et les coiffeurs, selon les mêmes sources.
Alors que la première vague de Covid-19 au printemps 2020 avait relancé politiquement Angela Merkel, grâce à un impact moins fort en Allemagne que dans les pays voisins, la nouvelle vague hivernale frappe le pays de plein fouet et aiguise les critiques à l'encontre de sa gestion à quelques mois des élections législatives.
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