Le nombre de régions aux Pays-Bas où le coronavirus se propage augmente rapidement. La semaine six régions néerlandaises étaient concernées, désormais il s'agit de huit nouvelles régions concernées, a informé le Premier ministre néerlandais Mark Rutte mardi lors d'un débat parlementaire.
Selon le Premier ministre, il faut s'attendre à ce que cette semaine huit nouvelles régions soient placées dans la catégorie "préoccupante" en se basant sur les récents développements dans les chiffres d'infections. Son cabinet est "très occupé" pour éviter un second confinement. Mais le premier ministre n'a pas communiqué au sujet de l'éventualité de nouvelles mesures au Pays-Bas. Il n'a pas précisé non plus de quelles régions il s'agit. Il a toutefois admis que réduire les heures d'ouverture dans les établissements, comme annoncé vendredi pour six régions, ne serait pas suffisant pour éviter une seconde vague d'épidémie dans le pays.
Les Pays-Bas demandent de l'aide à la Belgique
Les Pays-Bas se tournent vers la Belgique pour augmenter leur capacité de tests pour le coronavirus, confirment le ministère de la Santé publique néerlandais et le ministre compétent belge Philippe De Backer (Open Vld) mercredi dans De Tijd. Cependant, il n'est pas question à ce stade que la Belgique aide les Pays-Bas, déclare M. De Backer.
Les Pays-Bas sont confrontés à un problème de capacité de tests, seuls 28.000 tests sont réalisés par jour mais la demande quotidienne par les services de santé est de 39.000 tests.
Les laboratoires cliniques ne peuvent pas suivre cette demande. Des discussions sont en cours avec la Belgique pour utiliser certains de ses laboratoires et augmenter de la sorte la capacité néerlandaise de tests. La demande a été formulée il y a trois ou quatre semaines, confirme M. De Backer. Mais entre-temps la Belgique aussi tente d'augmenter sa propre capacité de tests. "D'ici moins d'un mois nous devons être à même de réaliser 90.000 tests par jour, avec 50.000 tests dans des laboratoires cliniques reconnus et 40.000 dans huit laboratoires universitaires", affirme M. De Backer. Cette capacité sera utilisée en priorité par la Belgique, assure-t-il. "Nous avons immédiatement fait comprendre (aux Pays-Bas, NDLR) que la réponse à cette question dépend toujours du timing et de la place dont nous disposons nous-mêmes dans les laboratoires". Selon les chiffres les plus récents, qui datent du 12 au 18 septembre, la Belgique effectue en moyenne 35.032 tests par jour.
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