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L'ami du tueur de Munich qui était avec lui juste avant la fusillade a été remis en liberté

L'ami du tueur de Munich qui était avec lui juste avant la fusillade a été remis en liberté
Image d'illustration: la police allemande enquête sur la tuerie de Munich
 
Munich
 

L'auteur de la tuerie de Munich a rencontré, muni de son arme et non loin des lieux du crime un ami afghan, interpellé dimanche, a indiqué lundi le procureur de Munich, suggérant que ce dernier savait ce qui se tramait.

Un jeune Afghan de 16 ans, ami de l'auteur de la tuerie de Munich, et qu'il avait rencontré le jour des faits, a été remis en liberté lundi, au lendemain de son interpellation, a annoncé à l'AFP une porte-parole de la police bavaroise. "Le juge n'a pas vu de raison de l'emprisonner", a-t-elle indiqué.


Il l'a vu alors qu'il était déjà muni de son arme

Le tueur, muni de son arme, avait rencontré cet adolescent non loin des lieux du crime, peu avant de passer à l'acte vendredi dernier. La police soupçonne donc ce dernier d'avoir su ce qui se tramait, mais en l'état les éléments n'ont pas été jugés assez probants pour justifier une incarcération. Le jeune Afghan avait aussi effacé une conversation en ligne sur Whatsapp qu'il avait eue avec le tireur, David Ali Sonboly, 18 ans, mais les enquêteurs ont réussi à la faire réapparaître.

Leur rencontre le jour du drame a eu lieu alors que le forcené, fasciné par les tueries de masse, était déjà en possession de son arme. De ce fait "il y a, selon nous, la possibilité que le prévenu pourrait avoir été au courant de quelque chose", a indiqué le procureur de Munich, Thomas Steinkraus-Koch.


"Non dénonciation de crime"

Soupçonné de "non dénonciation de crime", l'adolescent afghan avait été interpellé dimanche soir. Pour l'heure, les enquêteurs considèrent néanmoins que David Ali Sonboly, qui s'est suicidé après avoir tué neuf personnes, a agi seul. Les deux garçons avaient fait connaissance lors d'un séjour dans un hôpital psychiatrique il y a un an, au cours duquel David Ali Sonboly a exprimé "une haine des hommes", a détaillé le procureur. Ils auraient échangé à propos de tueries.

"Mon impression a été qu'il s'est comporté comme dans un jeu vidéo", a déclaré lors de la conférence de presse le commissaire Hermann Utz. L'enquête a montré que David Ali Sonboly, tout comme son ami afghan, jouait beaucoup à des jeux vidéo violents.


 

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