Il n'y a pour le moment aucun lien entre la fusillade qui s'est produite à Utrecht et la Belgique, a-t-on indiqué lundi au cabinet du Premier ministre, Charles Michel, à l'issue d'une réunion du Comité stratégique de coordination du renseignement et de la sécurité.
Le comité s'est réuni à la demande du Premier ministre. Cet organe rassemble les services de sécurité, l'OCAM, le centre de crise, les services de renseignement ainsi que les cabinets ministériels concernés. Le Premier ministre a par ailleurs adressé ses condoléances à son homologue néerlandais, Mark Rutte.
"Une vigilance particulière le long de la frontière"
Interrogé par notre journaliste Simon François, Charles Michel a également dénoncé un "acte abject" et "lâche".
"Nous devons immédiatement donné les instructions pour qu'une vigilance particulière soit exercée le long de la frontière", a indiqué le Premier ministre. "Les lieux de culte feront l'objet d'une vigilance particulière", a-t-il précisé.
"Ça fait maintenant plusieurs années que nous vivons avec cette conscience que nous avons en Europe avec une menace terroriste qui n'est pas théorique", a poursuivi Charles Michel. Si les services de sécurité belges sont "totalement attentifs", la protection parfaite n'existe pas, a-t-il souligné. "À notre connaissance, il n'y a pas de lien avec la Belgique mais nous suivons la situation heure après heure en lien avec nos collègues néerlandais".
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