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Guerre en Ukraine: un journaliste français a été tué

Guerre en Ukraine: un journaliste français a été tué, la France ouvre une enquête pour crimes de guerre
© Twitter/Telegram
 
 

Frédéric Leclerc-Imhoff, journaliste français travaillant pour BFM-TV, a été tué en Ukraine ce lundi. Le président Français, Emmanuel Macron, l'a annoncé officiellement sur son compte Twitter, en présentant toutes ses condoléances à la famille. La ministre des Affaires étrangères a confirmé qu'il avait été tué "par un bombardement russe" puis a exigé une enquête. Le parquet antiterroriste français a annoncé ouvrir une enquête pour crimes de guerre.

Un journaliste français a été tué en Ukraine alors qu'il couvrait l'évacuation de la ville de Sievierodonetsk, où se concentrent les attaques russes depuis plusieurs jours. Des convois humanitaires étaient prévus ce lundi afin d'évacuer les civils en lieu sûr. Le journaliste se trouvait dans l'un de ces bus humanitaires. 

Selon Serhiy Haidaï, gouverneur régional de Louhansk, le reporter français a été mortellement blessé dans l'explosion d'un obus. "Aujourd’hui, notre véhicule blindé d’évacuation allait récupérer 10 personnes dans la zone et a essuyé le feu ennemi", peut-on lire dans un communiqué publié ce lundi sur le canal Telegram du responsable ukrainien. "Des éclats d’obus ont percé le blindage de la voiture, une blessure mortelle au cou a été reçue par un journaliste français accrédité qui faisait des reportages sur l’évacuation".

Âgé de 32 ans, Frederic Leclerc-Imhoff travaillait pour la chaîne d'information française BFM-TV depuis 6 ans en tant que journaliste reporter d'images. Il s'agissait de sa deuxième mission en Ukraine. 

Dans un communiqué publié sur Twitter, la chaîne a exprimé "sa douleur immense" face à la perte de leur journaliste : "Frédéric, journaliste reporter d’images était courageux et discret. Nous perdons un collègue et un ami. Nos pensées vont à sa famille, ses amis, et à @BranchtMaxime qui l’accompagnait et à qui nous avons parlé".

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Le chef d'Etat français Emmanuel Macron a adressé ses condoléances à la famille du jeune journaliste, après avoir annoncé officiellement sa mort sur sa page Twitter: "Je partage la peine de la famille, des proches et des confrères de Frédéric Leclerc-Imhoff, à qui j’adresse mes condoléances. À celles et ceux qui assurent sur les théâtres d’opérations la difficile mission d’informer, je veux redire le soutien inconditionnel de la France", a-t-il écrit.

La chef de la diplomatie française Catherine Colonna a confirmé que le journaliste a été tué "par un bombardement russe". Elle a ensuite "exigé" "une enquête transparente dans les meilleurs délais pour faire toute la lumière sur les circonstances de ce drame"

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Enquête ouverte pour crimes de guerre

Le parquet national antiterroriste (Pnat) a annoncé lundi l'ouverture d'une enquête pour crimes de guerre après la mort de Frédéric Leclerc-Imhoff. L'enquête de flagrance confiée à l'Office central de lutte contre les crimes contre l'humanité, les génocides et les crimes de guerre (OCLCH) porte également sur "les blessures subies par son confrère Maxime Brandstaetter", présent avec lui lors du reportage, a précisé le Pnat. Au moins cinq autres enquêtes pour des faits commis au préjudice de ressortissants français en Ukraine ont été ouvertes par le Pnat depuis le début de la guerre.

Au moins 7 journalistes tués depuis le début de la guerre 

Depuis le début de la guerre en Ukraine le 24 février dernier, au moins 8 reporters étrangers ont été tués et 11 ont été blessés, d'après un comptage réalisé par l'ONG Reporters Sans Frontières (RSF). Plusieurs journalistes ukrainiens sont portés disparus, tandis que d'autres, locaux ou étrangers, ont été volontairement agressés par des tirs russes. De plus, les attaques envers les journalistes locaux se sont multipliées, comme le documente l'ONG sur son site.


© Capture d'écran sur le site internet de RSF 

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