S’il fait si beau, chez nous, c’est parce ce que nous profitons, pour l’instant, des effets bénéfiques d’un anticyclone. C’est par contre beaucoup plus compliqué pour ceux qui se retrouvent "en bordure" de celui-ci. En Croatie on en Bosnie, les vents soufflent jusqu’à 190 km/h. En Italie, quatre personnes ont d’ailleurs perdu la vie.
Une mer déchainée, des camions renversés et des tuiles arrachées. Les rues sont désertes en Italie. Plus personne à part les pompiers qui tentent de libérer les voitures prises au piège. Des rafales jusqu’à 190 km/h venues du Nord. C'est surprenant mais pas rare. Ce vent porte même un nom. On l’appelle "Bora".
"De temps en temps, cela arrive, surtout en hiver. Pourquoi ? Parce que les hauts plateaux des Balkans sont enneigés donc très froids. Et puis le vent qui souffle au-dessus de ces hauts plateaux va être emmené vers la Méditerranée et va descendre", explique le météorologue David Dehenauw.
Ce vent va descendre vers la Libye en passant par l’Italie, durement touchée. Près de Rome, un homme a perdu la vie dans sa voiture, écrasée par un tronc. Trois autres personnes sont décédées. Parmi elles un adolescent de 14 ans.
Ce vent meurtrier s’explique par une différence de pression entre l’Europe et la Méditerranée. Dans de nombreuses villes, les habitants ont reçu la consigne de rester chez eux jusqu’à la fin de l’après-midi. La fin de la tempête est prévue dans le courant de la journée.
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