Voici les dernières informations concernant la guerre en Ukraine.
11h32 - L'armée ukrainienne reprend le contrôle d'une autoroute stratégique dans l'Est
L'armée ukrainienne a repris le contrôle d'une autoroute stratégique reliant Kharkiv à Tchougouïv, dans l'est de l'Ukraine, ont constaté mercredi des journalistes de l'AFP. "La route était sous le feu des forces russes qui y ont tué des civils. Nous les avons repoussées à une dizaine de kilomètres plus au nord", a affirmé sur place à l'AFP un commandant de la 92e brigade de l'armée ukrainienne.
Cette autoroute stratégique reprise mardi relie Kharkiv, deuxième ville d'Ukraine, à Tchougouïv, une ville de 30.000 habitants située à 50 kilomètres au sud-est.
11h21 - Le nombre de réfugiés ukrainiens a franchi la barre des 4 millions
Le nombre de réfugiés ukrainiens qui ont fui leur pays depuis l'invasion par l'armée russe le 24 février a franchi mercredi la barre symbolique des 4 millions de personnes, selon les chiffres du Haut commissariat aux réfugiés.
L'Europe n'a pas connu de tels flots de réfugiés depuis la Deuxième Guerre mondiale. "Le nombre de réfugiés d'Ukraine a maintenant atteint 4 millions, 5 semaines après le début de l'attaque russe", a tweeté Filippo Grandi le patron du HCR, qui vient d'arriver en Ukraine. "A Lviv je vais m'entretenir avec les autorités, l'ONU et d'autres partenaires pour voir comment augmenter notre soutien pour les gens affectés et déplacés par cette guerre insensée", a souligné M. Grandi dans ce tweet. Au total, 4.019.287 ukrainiens -essentiellement des femmes et des enfants- ont quitté le pays pour fuir la guerre déclenchée par la Russie, selon le chiffre actualisé du site dédié du HCR.
10h10 - Tcherniguiv "bombardée toute la nuit", malgré les promesses russes
La ville de Tcherniguiv, dans le Nord de l'Ukraine, a été victime de bombardement "toute la nuit", a annoncé mercredi le gouverneur de la région, malgré l'annonce faite la veille par Moscou d'une réduction de son activité militaire dans cette zone.
"Tcherniguiv a été bombardée toute la nuit" avec de l'artillerie et des avions, a annoncé sur Telegram le gouverneur Viatcheslav Tchaous, précisant que des infrastructures civiles avaient été détruites et que la ville se trouvait toujours sans eau ni électricité.
9h33 - À Marioupol: une maternité serait évacuée de force vers la Russie
La mairie de Marioupol a dénoncé mercredi l'évacuation forcée vers la Russie d'une maternité de cette ville assiégée dans le Sud-Est de l'Ukraine où une autre maternité avait été bombardée par les Russes le 9 mars.
"Plus de 70 personnes, des femmes et du personnel médical ont été emmenées de force par les occupants de la maternité N°2 du district de la rive gauche", a affirmé la mairie sur Telegram. Au total, plus de 20.000 habitants de Marioupol ont été évacués "contre leur gré" en Russie, selon la municipalité, qui affirme que les Russes leur ont confisqué leurs papiers et les ont redirigés "vers des villes russes éloignées".
? Ces informations sont invérifiables de source indépendante, Marioupol étant assiégée depuis fin février avec des communications défaillantes.
9h11 - L'Allemagne active son plan d'urgence pour garantir l'approvisionnement en gaz
L'Allemagne a activé mercredi le premier niveau de son plan d'urgence pour garantir l'approvisionnement en gaz naturel face à la menace d'un arrêt des livraisons russes, a annoncé le ministre de l'Économie.
"Une cellule de crise est maintenant mise en place au sein du ministère" afin de superviser la situation alors que le G7 a rejeté la demande russe de paiements en roubles, a expliqué Robert Habeck lors d'une conférence de presse. Ce plan d'urgence comprend trois niveaux d'alerte et à ce stade, "la sécurité de l'approvisionnement" en gaz est garantie en Allemagne, a-t-il précisé. M. Habeck a insisté sur le fait qu'il s'agissait d'une mesure de précaution. Le ministre a également demandé aux entreprises et foyers allemands d'économiser le gaz autant que possible.
06h00 - Pour l'Ukraine, la Russie veut induire en erreur en annonçant le retrait de ses troupes
L'annonce faite par la Russie de réduire "radicalement" les manœuvres militaires près de Kiev et de Tchernihiv est considérée par l'armée ukrainienne comme un simple regroupement de troupes destiné à tromper le commandement militaire ukrainien. C'est ce qu'affirme l'état-major général dans son rapport quotidien sur la guerre.
Le "prétendu retrait des troupes" s'apparente davantage à une rotation des unités individuelles, précise le document.
00h20 - La Russie utilise en Ukraine des mines antipersonnel interdites, selon Human Rights Watch
Les troupes russes ont utilisé des mines antipersonnel interdites dans la région de Kharkiv, dans l'est de l'Ukraine, affirme mardi l'organisation de défense des droits de l'Homme Human Rights Watch.
Les mines ont été découvertes lundi par des démineurs ukrainiens. Il est connu que la Russie en possède, au contraire de l'Ukraine, selon HRW. "Les pays du monde entier devraient condamner fermement l'utilisation de mines antipersonnel interdites en Ukraine", a estimé Steve Goose, directeur de la division Armes de l'ONG, soulignant que celles-ci ne font aucune différence entre les militaires et les civils.
23h43 - A l'ONU, la Russie accusée d'avoir provoqué une "crise alimentaire mondiale"
Devant le Conseil de sécurité de l'ONU, la Russie a été accusée mardi d'avoir provoqué une "crise alimentaire mondiale", voire de faire courir un risque de "famine", en ayant déclenché une guerre contre l'Ukraine, le "grenier à blé de l'Europe"
Le président russe "Vladimir Poutine a commencé cette guerre. Il a créé cette crise alimentaire mondiale. Et il est celui qui peut l'arrêter", a martelé la numéro deux de la diplomatie américaine Wendy Sherman lors d'une réunion du Conseil de sécurité consacrée à la situation humanitaire en Ukraine. "La Russie et le président Poutine portent, seuls, la responsabilité d'avoir fait la guerre à l'Ukraine et des conséquences de cette guerre sur la sécurité alimentaire mondiale", a insisté la secrétaire d'Etat adjointe.
22h18 - Des signaux "positifs" aux pourparlers russo-ukrainiens, selon Zelensky
Les signaux en provenance des négociations russo-ukrainiennes de mardi en Turquie sont "positifs", mais l'Ukraine n'a pas pour autant "l'intention de relâcher" ses efforts militaires, a déclaré le président ukrainien Volodymyr Zelensky.
21h22 - Un nouveau bilan fait état de 12 morts et 33 blessés dans la frappe russe à Mykolaïv
Douze personnes ont été tuées et au moins 33 autres blessées mardi dans une frappe russe ayant partiellement détruit le bâtiment de l'administration régionale de Mykolaïv, dans le sud de l'Ukraine, selon un nouveau bilan donné par les secours ukrainiens.
Un premier bilan avait fait état de sept morts et 22 blessés, avant de passer à neuf morts et 28 blessés. "D'après l'enquête (...), les forces armées russes ont lancé une attaque au missile" contre cet édifice, a de son côté expliqué le service de presse de la procureure générale, Iryna Venediktova. Aucun objectif militaire n'a été visé, "les habitants de Mykolaïv ne présentaient aucune menace pour la Russie. Et malgré cela, comme tous les Ukrainiens, ils sont devenus les cibles des troupes russes", avait quelques heures plus tôt affirmé le président Volodymyr Zelensky au cours d'une intervention devant le Parlement danois.
Après plusieurs jours de répit, l'attaque russe a surpris mardi matin la population de cette cité d'un demi-million d'habitants en temps de paix qui commande la route d'Odessa, le plus grand port ukrainien, dans le sud-ouest. La ligne de front dans la région s'est récemment déplacée vers le sud-est de Mykolaïv, autour de Kherson, la seule ville importante dont la Russie a revendiqué la prise totale depuis le début de l'invasion le 24 février, désormais visée par une contre-offensive ukrainienne.
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