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La réaction de Charles Michel au sujet du Brexit: "C'est une claque" (vidéo)

 
 

Le Premier ministre Charles Michel a lancé vendredi un "appel solennel" aux chefs d'Etat et de gouvernement et au président du conseil européen pour la tenue d'un conclave dès le mois de juillet, sans les Britanniques, pour "faire rebondir" le projet européen.

Le Premier ministre, Charles Michel s'est exprimé tôt ce matin après la parution des premiers résultats du référendum. Il a fait un appel au calme: "Pas de panique, il faut garder la tête froide.  Garder la tête froide, cela veut dire que nous allons devoir trouver très vite le chemin pour qu'on puisse faire rebondir le projet européen. Je veux dire les choses telles qu'elles sont. Il n'y a pas de doute. Les résultats de ce référendum représentent une claque pour le projet européen. Il faut garder la tête froide, rebondir et prendre des initiatives. Ce référendum doit être utilisé et re transformé en chance, en opportunité. C'est pourquoi je lance un appel à un conclave".


"L'Europe doit apporter une plus-value aux citoyens"

Il s'agirait de définir "au plus haut niveau les grandes orientations politiques sur l'avenir de l'Europe", a indiqué le chef de gouvernement belge. Il faudra envisager selon lui comment "faire progresser"  le marché intérieur, qui n'est pas suffisant, l'énergie, le marché digital et son potentiel d'emploi, de veiller à un "approfondissement de l'union économique et monétaire", et la la sécurité interne et externe de l'Union. L'Europe doit apporter une "plus-value" au citoyen et ne pas être perçue comme une instance qui se contente de gérer des crises, a estimé le Premier ministre. Il convient de transformer ce "moment difficile" en une "opportunité", a indiqué Charles Michel qui s'est montré déçu du choix des Britanniques dont il respecte cependant l'expression à travers le suffrage universel.


L'Europe, "le plus beau rêve du 21ème siècle"

La construction de l'Union européenne a été le plus beau rêve du vingt-et-unième siècle, il faut en construire un autre, a-t-il dit. "Ce n'est pas le choix que nous souhaitions, que nous espérions, néanmoins il faut le respecter". A présent, "la balle est dans le camp du gouvernement britannique dont on attend la notification sur base de l'article 50 du Traité de Lisbonne et je plaide pour une notification rapide, afin de lever aussi vite que possible toute incertitude", a estimé le Premier ministre évoquant un  "délai de deux ans pour mener des négociations" de sortie avec la Grande-Bretagne et "trouver les modalités d'un nouvelle forme de collaboration".

D'autres personnes politiques belges interrogées dans le RTLINFO13H ont également réagit à ses résultats.


 

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