C'est évidemment la question que tout le monde se posait mercredi soir après que deux secousses ont secoué le centre du pays. Paolo Messina, le directeur de l'Institut de géologie environnementale et de géoingénierie du Conseil National de la recherche a livré une première ébauche de réponse quelques minutes à peine après le séisme d'aujourd'hui. "Une hypothèse, si les premières informations viennent à être confirmées, est que l'on a affaire à l'activation d'une nouvelle faille, probablement localisée au nord de celle qui a provoqué le tremblement de terre d'août dernier", a déclaré ce reponsable.
Ces nouveaux tremblements de terre violents dans la région centrale du massif montagneux des Appenins ne doivent pas surprendre. Des experts n'ont jamais exclu la possibilité d'intenses secousses parce que la séquence sismique d'août n'était pas clôturée. Et de citer l'exemple du tremblement de terre de mai 1976 dans la région du Frioul qui avait été suivi en septembre d'une secousse moins puissante. Ces secousses successives ont en effet une magnitude toujours moins élevée à celle de la secousse principale, pouvait-on lire sur le site internet du quotidien italien Corriere della Sera.
D'un autre côté, le tremblement de terre de mercredi pourrait doubler les chances de répliques dans la zone concernée. "Le tremblement de terre a perturbé le volume de la croûte terrestre et dans les prochaines heures d'autres secousses sont possible parce que celles du séisme pourraient s'additionner à celles qui ont fait suite à la perturbation du 24 août" a estimé Massimo Cocco de l'institut national de géophysique et de volcanologie
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