À partir du 4 septembre à 16h, toute l'Espagne sera en zone rouge, à l'exception de Ténérife. Toute personne revenant d'une zone rouge doit être testée et mise en quarantaine. De nombreux Belges sont en ce moment en Espagne. Comme Noémie, 23 ans, qui est actuellement en city-trip à Valence avec sa mère et sa soeur.
Quand l'annonce des Affaires Etrangères est tombée, c'était le coup de massue pour la petite famille en vacances, nous explique Noémie. "On se sent piégés parce qu'on a été avertis 48 heures à l'avance et il n'y a pas de vol prévu pour le retour... Notre retour initial était prévu samedi à 18h" (soit 26h après la mise en zone rouge de l'Espagne).
La mère de Noémie, infirmière, a réussi in extremis à retrouver un vol pour la Belgique pour vendredi matin. Son employeur l'ayant prévenue à l'avance que si elle se retrouvait en quarantaine, ce serait un congé sans solde. Les deux filles resteront, elles, jusqu'à la fin du séjour. Un arrangement qui n'est pas sans inconvénient. Ces décisions gouvernementales ont engendré des frais supplémentaires pour la petite famille.
Autre tuile: Noémie devait signer un contrat d'embauche à son retour de vacances: "J'ai peur de ne pas pouvoir signer mon contrat, j'ai peur de ne pas avoir de revenus. C'est vraiment pas l'idéal. 48 heures, c'est trop court et là, ils ont décidé de mettre toute l'Espagne en zone rouge d'un coup", déplore-t-elle.
Une décision injustifiée selon la jeune femme: "Ici en Espagne, tout le monde respecte les règles à la lettre. Tous les enfants à partir de 6 ans portent leurs masques. même ceux qui se déplacent à vélo ou en trottinette. Je ne me sens pas en danger."
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