L'explosion de la voiture piégée, survenue dimanche à Ankara, en Turquie, a été ressentie dans un commerce tout proche. Les images, filmées par des caméras de vidéosurveillance, ont été diffusées. On y voit Ince Kan, accompagnée d'une autre employée, se réfugier derrière le comptoir.
Sous le choc, l'employée dit ne plus se sentir en sécurité. "Nous avions déjà vécu cela auparavant, donc, j'ai tout de suite compris que c'était une bombe. Mais cette fois, c'était plus terrifiant et plus proche de nous", a raconté Ince Kan, visiblement éprouvée.
Les habitants s'estiment victimes du manque d'implication du gouvernement
Deux jours après l'attentat qui a fait au moins 36 victimes, les habitants de la capitale turque critiquent le gouvernement. Ils dénoncent des failles en termes de sécurité.
Les premières arrestations ont lieu
Le gouvernement turc a accusé les rebelles du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK) d'être à l'origine de cet attentat suicide, marquant une nouvelle escalade dans le conflit kurde. Onze personnes ont déjà été arrêtées en lien direct avec l'attentat, a indiqué le Premier ministre Ahmet Davutoglu. Selon les autorités, l'attaque a fait au moins 36 victimes et plus de 120 blessés.
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