Un rassemblement de gilets jaunes a été organisé devant le Touquet, villa du couple Macron, dans la nuit de vendredi à samedi. Il a été diffusé en direct sur les réseaux sociaux. Aucun heurt n'a été constaté.
Plusieurs dizaines de gilets jaunes se sont rassemblées durant la nuit de vendredi à samedi devant le Touquet, résidence secondaire du couple Macron. Selon des informations communiquées par France 3 Hauts-de-France, les manifestants étaient entre "50 et 100".
Ils sont arrivés vers 20h30. Leur rassemblement a été diffusé en direct sur les réseaux sociaux. Le couple n'étant pas présent, aucune rencontre n'a eu lieu. Aucun heurt n'a été constaté selon plusieurs médias locaux.
Les manifestants se sont contentés d'entonner plusieurs chants à destination du Président. "Emmanuel Macron, on vient te chercher chez toi", ont-il chanté. "On a niqué la police", se sont-ils également exclamés. Une trentaine de policiers étaient sur place pour sécuriser les lieux. Les gilets jaunes ont été repoussés par les forces de l'ordre à coups de gaz lacrymogènes.
Un 21e samedi de mobilisation
Ce samedi, les "gilets jaunes" prévoient encore plusieurs rassemblements dans le pays lors de leur acte 21, trois jours après la censure de l'article clé de la loi anticasseurs qui prévoyait des interdictions administratives de manifester.
A Paris, deux manifestations sont prévues - et déclarées en préfecture : leurs deux parcours forment une croix sur la capitale. L'une, relayée notamment par Eric Drouet, l'une des figures désormais célèbre du mouvement, va du centre est de Paris, place de la République, jusqu'à au quartier des affaires de la Défense, tout à l'ouest, et veut dénoncer "l'art de l'optimisation fiscale".
L'autre, à l'appel notamment de Sophie Tissier, autre personnalité des "gilets jaunes", part du sud, de la gare Montparnasse, et doit rallier le bassin de la Villette, au nord-est.
Les interdictions de manifester sur les Champs-Elysées, la place de l'Etoile, ainsi que dans un vaste périmètre comprenant l'Elysée et l'Assemblée nationale, ont été reconduites par le préfet de police pour la troisième semaine de suite, après les débordements du samedi 16 mars, qui avait vu 1.500 "ultra violents", selon le gouvernement, saccager la célèbre avenue et ses abords.
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