Nos journalistes Simon François et Denis Caudron, présents sur place, ont observé des heurts entre policiers et manifestants. "La situation monte d'un cran", nous décrit Simon François. "On assiste à des affrontements avec certains gilets jaunes, on observe des jets de gaz lacrymogène pour tenter de les disperser", explique notre journaliste.
Des manifestants, certains vêtus de "gilets jaunes", ont tenté samedi d'incendier la façade du Drugstore Publicis situé en haut des Champs-Elysées à Paris, où la tension montait d'un cran. Des manifestants ont incendié des sapins qu'ils ont placés contre la façade dont plusieurs protections en bois ont été arrachées.
En début d'après-midi, ils se servaient des panneaux de bois comme de bouclier face aux forces de l'ordre. Quelques-uns sont entrés dans le Drugstore avant que les forces de l'ordre ne repoussent quelques dizaines de manifestants à l'aide de grenades lacrymogènes. Une jeune femme blessée à la tête en face du Drugstore a été évacuée.
Des carcasses de voitures brûlées
Des policiers ont investi l'établissement pour empêcher les manifestants de pénétrer dans le magasin par la vitrine brisée et certains tirent des flashballs, selon des journalistes de l'AFP. Un homme a été blessé. Dans des rues près de la place de l'Etoile, quelques carcasses de voitures brûlées gisent sur la chaussée. Des vitrines de magasins (une agence immobilière, une boutique d'équipement de golf) ont été brisées avenue Marceau. Un "gilet jaune" quitte les Champs-Elysées et lance à une jeune femme qui marche dans l'autre sens: "On part, on est là depuis ce matin". "T'inquiète, on arrive, on est la relève", lui répond-elle.
Vos commentaires