L'ancien Premier ministre Alain Juppé, candidat à la primaire de droite pour la présidentielle, a estimé vendredi sur RTL que "si tous les moyens avaient été pris", l'attentat de Nice, dans lequel au moins 84 personnes ont péri jeudi soir, "n'aurait pas eu lieu".
Interrogé par RTL France, Alain Juppé, maire de Bordeaux, candidat à la primaire de la droite et du centre pour la présidentielle de 2017, a dénoncé "un acte de grande cruauté" qui "vient de frapper la France au coeur" après la mort de 84 personnes à Nice et demandé à "mobiliser tous les moyens contre la guerre faite à la France". A la question de savoir si tous les moyens avaient été pris jeudi soir à Nice, M. Juppé, candidat à la primaire de la droite pour 2017, a répondu: "Je ne suis pas enquêteur. Si tous les moyens avaient été pris, le drame n'aurait pas eu lieu. Bien sûr qu'il faut faire plus, qu'il faut faire mieux. D'abord en ce qui concerne nos services de renseignement".
"Une nouvelle fois, la barbarie terroriste frappe notre pays. Le soir de notre fête nationale, un acte d'une grande lâcheté et d'une grande cruauté vient frapper la France au coeur", a indiqué Alain Juppé dans un communiqué.
Plus tôt, sur son compte twitter, il avait indiqué sa "stupeur" et être, "comme chaque Français, bouleversé". Puis, dans d'autres tweets, il a demandé à "d'abord comprendre comment un acte aussi monstrueux a pu être commis" et demandé de "mobiliser tous les moyens contre la guerre faite à la France".
"Les formes nouvelles de terrorisme"
"La protection des Français est la priorité absolue. Il faut prendre toutes les mesures contre l'État islamique", a-t-il estimé. Pour protéger les Français, il faut, selon lui, "augmenter la présence des forces de l'ordre sur le terrain en mobilisant les réserves", estimant que "cela fait des mois et des mois que nous demandons le déploiement des réserves opérationnelles" de l'armée.
Selon Alain Juppé, "les formes nouvelles de terrorisme sont des initiatives individuelles, avec des réseaux derrière" et il faut "faire preuve de la plus grande détermination contre la radicalisation des esprits à l'école, dans les prisons, les réseaux sociaux".
Il a également fait part de sa compassion, indiquant que "la population niçoise a besoin de se sentir soutenue" et que ses "pensées vont aux familles des victimes et aux Niçois". Le maire de Bordeaux a également salué "la réactivité des forces de l'ordre", grâce à laquelle "d'autres vies ont été sauvées".
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